Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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ET AVENIR DES FORGES.
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ÉTAT DE LA FABRICATION DC 'FER
est de I.000 à 1.200 francs par force de cheval,
de chaufferie peut fournir, par un bon emploi six chevaux de force, de ses flammes c'est-à,dire l'équivalent perdues' de 36 kilogrammes de
on trouverait cime chaque four deàchaufferie peut épargner, ou rapporter, en ,ontredes services qu'il rend journellement', de 5 ,itifr.000,francs, par an; et chacurndes fours à puddler, quiysettlouvent dans les grandes,- usines, toujours ewinmnbre triple ou quadruple des chaufferies, une somme d'environ 4.000 francs.
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houille par heure; c'estla quantité de combustible qu'on peut Supposer devoir être épargnée par-là pendane241teures detravail; elle sera de 36 x 24 864 kilogrammes. Comme on brûle généra-
. lementAoo kilogrammes de bouille par heure, dans.-ces_ufaurneaux , ou 2.400 kilogrammes par jour, c'esiéunAiere de là consommation de ces
appareils; trulîlestPoti;- peut être appliqué à un autre usage, sans que le travail ordinaire ou le produit du fourneau en souffre. Le four à puddler ne donne guère., par l'em-
On comprend que dans toutes des i-contrées et même lorsque la houille ne revient qu'à 25 ou 3o francs la tonne, c'est encore un objet qui ne doit pas être dédaigné par les maitres de forges. Conclusions:
Après avoir -exposé succinctement, mais avec
ploi delses flammes, qu'une force d'environ 4 cheux, représentant 27 kilogrammes de
toute l'exactitude qu'il nous a été possible d'y mettre, l'état de la fabrication du/fer en France,
de la consommation de ces fourneaux, On doitlaire observer que si la chaleur déve-
et indiqué les perfectionnements qui sont, ou actuellement réalisés, dans quelques usines, ou à
houille, qui forment aussi le tiers, à peu près
loppée parf:lesAlanimes, dont nous venons de parler, était employée à mouvoir des machines à haute pression, qui ne consomment pas autant de combustible ou de vapeur que les autres, les quantités de travail, qu'on en obtiendrait seraient plus considérables; elles pourraient être doubles ou triples de celles que nous venons d'indiquer. Enfin;; si l'on voulait avoir une appréciation, en argent, des effets que peuvent produire les flammes-des fours dont il s agit , et appliquées, comme on vient de le dire, à créer des forces motrices, et en ne considérant d'ailleurs que le combustible qu'elles peuvent remplacer; en admettant en outre, comme cela est réellement vrai dans l'Alsace, la Franche-Comté, la Champagne que la dépensé faite annuellement pour cet objet
l'essai dans diverses contrées, il nous reste àiremOr l'obligation que nous nous- sommes imposée
par le titre même de ce mémoire ,d'examiner quel doit être, en général, l'avenir de l'industrie du fer, sur le continent? De chercher quels sont les changements, les déplacements ou les transformations que doivent subir, un peu plus tôt ou un peu plus tard, les forges de -diverses sortes
que nous voyons actuellement en activité
changements qui dépendront de leur situation des procédés qu'elles emploient, de l'espèce et du prix des combustibles dont elles peuvent être-approvisionnées, etc.? Enfin, de mettre sur la voie de la solution des questions que chacun doit se faire,' pour siuvre Tome XII, 1837. 36