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Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER, ETC.

également être transformée en force motrice, à l'usage des forges; et, de cette manière, la nécessité des cours d'eau sera abolie ; et les usines à indépendantes, fer en deviendront, à peu près, consommation du accroissement dans la sans combuâtibl e.

Ainsi, le combustible c,égétal réservé pour les hauts-fourneaux, et quelques affineries

J

NOTE

Sur les machines souillantes' ,,miseslemëeeiRee?it an moyen des flammes perdues des lzauffegunteàux à fer (1).

,

qui fabriqüeront des fers de qualité supérieure;... la chaleur des flammes perdues des fourneaux et foyers , employée à produire

des forces motrices très-puissantes, qui n'occasionneront aucune nouvelle dépense de cornl'affinage de la fonte opéré presque exclusivement avec de la houille ou de la tourbe ;... l'emploi de tous les moyens connus les opérapour épargner le combustible, dansTels sont les tions de la fabrication du fer dans principes d'après lesquels seront établies, à fer du un avenir peu éloigné, toutes les usines d'après lescontinent ; telles sont les conditions quelles doivent être fondées, et établies les forges à fer, et hors desquelles celles qui existent, ne pourront guère continuer de travailler avec avantage ; telles sont les vues que nous recommandons à l'attention sérieuse de tous les intéressés, et même des hommes d'état, et que l'administration ne méconnaît pas; elle recueille soigneusement tous les renseignements qui s'y rapportent, elle encouragera tous les essais qui tendent à en accélérer le développement, et avec le concours des ingénieurs des mines, elle ne peut manquer d'en propager de plus .en plus la connaissance, et d'en diriger l'application de manière à en obtenir incessamment des résultats importants.

La première machine soufflarpil aIt-,été mise en mouvement par la flamme du gueulard des\fourneaux au charbon de bois, est établie à EchallOnge ;Près de Gray,

et due à MM. Laurent et Thomas, ingénieurs iVils l'idée première appartient à M. Dufournel , de Gray, et

Je brevet a été pris en commun. Plusieurs machines soufflantes, da-même genre, ont été construites successivement. La machine à vapeur la plus forte jusqu'ici est à la forge de Pouancé ( Maine-et-Loire), et souffle le haut-fourneau qui produit 80.000 kilog. de fonte par mois, et les deux feux de forges qui l'accompagnent on n'a jamais besoin de mettre de combustible sous la chaudière. Il y a, en ce moment, trois autres machiné s dé cette

espèce en construction dans le département du Cher deux à Saint-Florent, et l'autre à Thaumiers , et sous la direction de M. Laurent et compagnie. Ce dernier fourneau est éloigné de tout cours d'eau. Ainsi se développe l'indépendance de position que doit

procurer, aux hauts-fourneaux à fer, l'emploi bien entendu des flammes perdues qui sortent de leur gueulard, et leur application au chauffage des chaudières de machines à vapeur. Mais, jusqu'ici, il n'y en a d'exemples que pour ceux qui consomment du charbon de bois. (1) Cette note se rapporte au

V,

partie, page 346 du mé-

moire précédent.

J'ai cru devoir accueillir la réclamation de MM. Laurent et

Thomas , ingénieurs civils, à Paris , à qui un brevet d'invention a assuré la priorité de cette importante application des flammes perdues des hauts-fourneaux. Ils ont déjà fait exécuter plusieurs

machines d'après les dispositions qu'ils ont imaginées, et les

maîtres de forges seront peut-être bien aise de savoir qu'il y a des personnes qui ont fait leurs preuves en ce genre de constructiou et à qui ils peuvent s'adresser avec confiance.