Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTIÇE
DES PLATES-CUVES PORTANTES.
EA CONSTUCTIOIN
WiVegIllS.T/OXCe,Wye impéttioSité, avec laquelle les eaux jaillirent tout à0coup, rendit, du moment même, vains, et inutiles tous moyens de reboucher l'ouverture , incessamment croissante, qui leur livrait passage; la broche, présentée à plu-
sieurs reprise>, à forifiçe du trou de sonde, fut
chaque fois violemmentrepoussée (1). Après de nombreuSes et pénibles investigations, nécessitéesipar le ingrique absolu de renseigne-
ments sur. l'étendue .et hl position précise des bains que l'on venait d'abattre, on put enfin constater que la nourriture d'eau, évaluée à 6.000mèt. cubes par vingt-quatre _heures, affluait en majeure
partie des couches Rosier et Pestay, travaillées autrefois par le bure de la. Vigne. Il fallait donc, pour parvenir a démerger la Plornterie, chercher d'abord a l'isoler de cet ancien siége d'exploita(1) Ce ne fut que le 1.1 avril , 1833 qu'on put pénétrer dans la taille par laquelle les eaux avaient fait irruption. Le procès-verbal que j'ai dressé le même jour constate entre autres Que le percement aux eaux des ouvrages de la Vigne » s'est opéré par le trou de sonde droit du vif-thier de la » taille de la troisième Coestresse , sur la deuxième montée, » en un -point situé à 980 mètres à l'est-sud-est de l'axe » du puits d'extraction de la Plomterie , en suivant les ga» leries souterraines ; et à 683 mètres de ce bure en ligne » droite formant avec le vrai nord un angle de 103° 50'. » Que cette taille, ainsi qu.e toutes les autres de cette » partie de l'exploitation , etait constamment précédée » d'un sondage régulier, composé 10 de deux pareusages , » longs de IQ mètres chacun; 20 de deux trous droits , de » 11 mètres ; cl 30 de deux conçwstages , de 10 mètres en» viron, de longueur. » Que le massif de houille enlevé par les eaux avait, au moment de l'accident, une largeur de 9i",50 ; il présente » actuellement une surface de 57m. ca,,40 , et sa section
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tion. Mais c'était là une vaste et surtout dillicultueuse entreprise, capable d'en imposer à la meilleure volonté; car les travaux dépendants de ce puits se trouvaient non-seulement en communication, par oeuvre des couches Pestay, GrandeVeine et Maret, avec ceux des bures du Vieux et du Nouveau-Baneux, niais recevaient encore, par filtration, les eaux d'anciens ouvrages exécutés plus vers le nord-est. A toutes ces sources il faut encore ajouter celle produite par le terrain meu-
ble et alluvien qui sert de lit à la rivière de Meuse, et avee lequel on s'était mis si imprudemment en relation, il y a trente ans, par oeuvre de la couche Maret et le puits du Nouveau-Baneux.
Tel était l'inextricable dédale où la société de laBonnefin allait avoir à s'engager, en tant qu'elle
voulût sauver son exploitation, et elle eut le courage de le vouloir. Se confiant aux lumières transversale du côté de la Vigne, 3 mèt. c. environ. La puissance de la couche Maret est, sur ce point, de 0rn,68 , y compris un petit lit de havage de 0rn,02; O
l'ouverture a 4m,41 de largeur. Ainsi, ce massif de veine a cédé sous le poids de 390.000 kilog. , la colonne d'eau étant de 130 mètres environ;
» Que le trou de sonde avait un diamètre de 0rn,037 ; et, -placé près du 'mur de la couche, l'eau qui en est sortie dans les premiers instants, agissant'avec une force égale au poids de 139 kilog,. 490 gram. environ, il eût été excessivement difficile au foreur de boucher le trou, et de prévenir ainsi ce malheureux événement; lorsque l'on considère surtout que cette pression continue s'exerçait sur une surface égale à celle d'une pièce de cinq francs.
» Que la nourriture d'eau des ouvrages actuels de la
» Vigne et du Baneux , réunie à celle de la Plomterie , est » épuisée par une machine à vapeur de la force de 100 clic), vaux fonctionnant continuellement. » Que, etc. , etc. »