Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

NOTideelle LA COENSfeJcTION 56o d'abord été à cette fin parfaitement dressées à leurs

extrémités, et dans le sens de leurs deux grandes fees),-;,de manière à les rendre exactement:jointives; en :avait aussi cru convenable de dresser également celle des deux autres faces, qui devait former le sol du plancher; la quatrième fut laissée' grunie. l'a pose dé ces, pièce§ ainsi préparées, àutnombre

dee.. eut lieu 'silcéessivement dans l'ordre où jerles ai numérotééS,,et parallèlement aux petits côtés Ati bure, afin de leur donner le moins de pOrtée possible. La dernière, ti,") 12 (fig. 3 et 4), nommée clef, sans doute à cause de son analogie de 'fonction avec les claveaux d'une voûte, fut introduite, à frottement dur, entre les cinq pièces gauche et les six de droite, de façon à faire serrer ces deux systèmes contre les courtes parois ",. Toutes' choses se trouvant disposées de la sorte,

et , avant .de commencer le picotage proprement dit, on introduisit d'abord aux joints s et t, (fig. 3 ), un lit de mousse que l'on fit et adhérer aux parois du bure; puis un long- et large coin en hêtre, la tête en bas ; ensuite, et entre ce

premier coifi et la poutre de bord, on enfonça d'autres coins plus petits, et, en dernier lieu, des picots, le tout à grands coups de masse , afin d'imprimer la mousse dans les moindres aspérités* de la

roche, et de rendre le contact aussi immédiat que possible entre les pièces composant le plancher de la cuve. Par l'effet de ce rapprochement forcé, on obtint, entre la roche et celles de ces pièces cotées

et 6, un espace libre, xx et x' destiné à recevoir le picotage.

(fig. 3 et

4),

DU,STPLATEg-imilte XPÙRTATES.

Cette opératieur qdil,pùalt indifférent de commencer par :un côté, pl titôt que par un:autre , fut ainsi conduite': on Pla9a4dfahord,. et :Simultanément ,, dans chacun de ces vides-, le -plus près les

uns desautres qn'onileput, et la tête eh bas, des coins eri sapin ou. bois "-blanc :préalablement séchés ia:u[four, d'une hauteurr;à:pen-près égale à celleides'pièces_de cuire c'et-à' liijendé o55, et ayant , en. général; 8

i' b 4'6 largeu

om,«028 à 07',03a EfieiSIS6Ori eUlilÉtSépëiii,W Ces

coins et la paroi duqinitg en regard, on introduisit, enik boteraht jusqu'au nioussefiné lien; triée ; cette opération lifépatatôiYe terminée,; en: commença à 'Introduire la'p&inté en bas, et, dés deux côtés,a la fois, entre ceprimier rang de coins .et les ;pièces, de cuve quideur faisaient respectiverrientfaree de houveaux coins ,,aussi en sapin et de même forme et dimension quo précédents, dont raction immédiat&fut-de, cornprimer fortement cm ttre la roché, Ja.rnOusse comprise entre elle et leS qoi,iis déjà. placés.-

Lorsque les coins'ien {lois de

.piiirefuseent

d'entrer, on leur en substitua d'autres/ en' saule;

également séchés au four, mais nio-insdOngs que les premiers, et n'ayant- guère, plus, de, o'n,o5 à o" o6 de argour et o ,ou d. epaissegr, à la. tetel. N'Ur Ëcilitérieur 1ntiod iiction et prévenir qu'ils

ne spointassent , on dut leur, ouvrir, la voie, à

l'aide dé ciseaux de menuisier; enfin, -et lorsque l'emploi de ces:seconds coins devint, à, son tour, impossible, on leur en fit. succéder d'autres, parfie en bois de hêtre, partie en bois dé ch'ene, iiôminés pibots , et ayant la forme d'une pyramide quadrangulaire de o-,o3 de côté à la base , sur une hauteur Moyenne de tom ,C