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NOTICE SUR LA CONSTRUCTION

Bien que ces derniers coins fussent, de leur essence, plus résistants que ceux qu'ils remplaçaient et que le haut degré de dessiccation auquel ils avaient .été amenés, ajoutât encore à leur

solidité, il eût néanmoins été impossible, avec les seuls procédés suivis jusque-la, de les faire pénétrer clans la masse déjà .exCessivement compacte formée par ceux qui les avaient devancés; on dut, à cette fin, substituer aux. ciseaux de me. nuisier une sorte de poinçon en fer, nommépicoteur, à peu près de même forme que les coins

auxquels ils devaient frayer le passage, et trop

généralement connu pour qu'il soit nécessaire d'en donner ici une description plus détaillée. Le picotage, la dernière, en même temps la plus importante des diverses opérations que j'ai successivement fait connaître , ne fut regardé comme complet et achevé qu'alors que le picoteur refusa lui-même absolument le service. Je l'ai dit, à dessein , la plus importante , l'opération du picotage, parce qu'elle est, de toutes, telle qui détermine au plus haut point, non-seu-

lement entre les pièces de cuve, mais encore entre celles-ci et les parois du puits, cette immé-

diateté de contact, cette quasi pénétration d'où dépendent à la fois l'imperméabilité et la solidité de cette construction, qui tendra d'autant Moins à fléchir et à se déformer, que les frottements à vaincre seront plus considérables.

Cette première partie du travail terminée, on procéda immédiatement à fermer, par un picotage en tout semblable à celui qu'on venait d'exé-

cuter, l'intervalle yy et y' y' (fig. 3 ) de om,04 om,o5, que nous avons vu avoir été ménagé

DES PLATES-CUVES PORTANTES.

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entre l'une et l'autre extrémité de chaque pièce de cuve et les longs Côtés du bure.

'Cette Manière de clôturerlecot

t

%.11.1A5 Pas, comme OD pourrait quelquefoisleiskp,p0e4arbi-

traire et gratuite; car bien qU'il,spit4dieférent ,

ainsi que je l'ai énoncé e téfie,de, Egttmetice , de

picoter seul à seul ou simultailenitnt .les vides

xx et x'x' , parallèles aux courtes Omis du bure, et résultant du Calage exécuté aux points s et t, et u et (fig. 3); ces vides n'en doivent pasnioins, pour cela , être soumis les premiers à Cette opération; autrement, je veux dire; 'si elle,e,ait d'abord lieu par les côtés en regard avec l esrektrémi-

tés des pièces de cuve, celles-ci se treineraient invariablement fixées, et, quelle que fut la pression qu'on exerçât ensuite dans le Sens. bpp.osé , il serait impossible de les faire bouger de place, et d'obtenir, par conséquent, ce contact absolu in-

dispensable au succès de l'entreprise. Quelque bien dressés qu'eussent:été les côtés jointifs des pièces de cuve; quelqUdiiiiiine que fût leur rapprochement ; enfin, quelques Sétiii'qu'on eût apportés dans l'exécution de chacune des opérations précédemment décrites, l'expérience aVait appris que tant et de si minutieuses précautions n'étaient pas toujours suffisantes pour em-

pêcher l'eau de fuir. Ou crut donc prudent de calfater chaque joint, d'abord avec de la mousse très-fine, ensuite avec du chanvre, que l'on fit entrer, l'une et l'autre, au moyen de ciseaux semblables à ceux dont on se sert dans les chantiers. Après ce calfatage, qui fut exécuté aussi soigneusement que on plaça à chacune des extrémités despossible' pièces de cuve, ;les espèces d'étançons, a, e, 3, 5, 6, 7 et 8), s'appuyant

Tome XII, 1837.

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