Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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NOTICE SUR LA CONSTRUCTION

DES PLATES-CUVES PORTANTES.

d'une part contre la partie supérieure de l'entaille faite dans la roche pour asseoir la charpente de la contre cette charpente elleplate-cuve même et.,Olestinés às'ajouter aux autres moyens ,'dzle,l'autre déjà employés dans le but de s'opposer à la flexion de celle-ci. Ainsi préparée, la plate-cuve, dont je viens de faire conflit î trefles principaux détails d'exécution, fut enfin livrée à sa destination, après toutefois

inondé, le succès de l'entreprise, jusque-là douteux et incertain, cessa aussitôt d'être révoqué en doute, puisqu'il ne restait plus à épuiser que les eaux qui avaient fait irruption, augmentées de la nourriture ordinaire et connuenprovenant des travaux de la Plomterie , plus la venue fournie

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qu'on eut bciuché hermétiquement, à l'aide de longs tampons en bois de hêtre, bien secs et enve-

loppés d'un mélange de lin et de chanvre, les trous b,b, b (fig. 3, 4, etc.), forés dans celle de

ces pièces cotée n° 2, pour évacuer, pendant toute ladu rée des travaux, une partie des eaux que cette construction était destinée à refouler. L'aire de cette plate-cuve, de même que celle des cuves n" 5 et 6, est de 24m.c. ,426, et la hauteur de la colonne d'eau que ces deux dernières avaient à supporter avant l'accident du 7 août 1828 étant estimée à 5o mètres, leur charge était donc respectivement de 1.221.3oo kil. ; soit i 01 .7751iil. par pièce de cuve. La cuve n° 1, de même que lés autres ouvrages

d'art auxquels elle se rattache-, furent, comme je l'ai déjà dit, exécutés avec toute la promptitude possible, afin de se débarrasser au plus vite de la grande quantité d'eau provenant des anciennes excavations pratiquées dans les couches Rosier, Pestay et Grande-Veine; car, quelle que fût la puissance des machines d'épuisement , le moindre dérangement survenu à l'une d'elles faisait de suite hausser les eaux, et obligeait ainsi à suspendre les travaux. Mais, du moment où les trois gîtes furent

définitivement - isolés chi champ d'exploitation

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par la couche IVIaret au Nouveau-Baneux,.et s'éle-

vant à peu près à 600 mètres cubes per vingtquatre heures. Les diverses constructions hydrauliques qui antr

nèrent cet heureux et immense résultat furent toutes terminées au mois de juin 1827. Le 7 août de ratiné suivante la plate-cuve n° 5 s'est rom-

pue. Pour y avoir'accès, il a fallu enlever plusieurs pièces du cuvelage 0'0' du puits d'extraction du Nouveau-Baneux , et établir une communication entre celui-ci et le bure de la Vigne, par oeuvre de la couche Grande-Veine hh(fig. 2).

C'est par cette voie que l'on a reconstruit les deux plates-cuves simples n" 5 et 6, en les renforçant d'un système de Charpente en bois de chène , représenté eh coupe (fig.5). Ce dessin faisant connaître d'une manière, que je crois suffisante, les détails de construction de cette charpente, je me bornerai à, laire observer

qu'elle ne peut être employée cp!autant que la roche est saine, compacte et sans fissures;

car elle affaiblit sensiblement la solidité- de la banquette sous laquelle on a:dû tailler vingt potelles ,.pour y loger les4)ouSsards L et les arcsboutants M ( fig. 5 )4..,£0,-.:4,,oisi,ème point d'appui W, fixé à égale distancé des deux autres -au centre du plancher, Oit la flexion des pièces7=le euve,:est la plus à craindre, exige dans tout le tra-

vailmne grande précision d'exécution qu'il est