Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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NOTICE SUR LA CONSTRUCTION
DES PLATES-CUVES PORTANTES.
dont le petit côté ne dépasse point 3-,5o de longueur; car, avec une plus longue portée il serait supporter une colonne d'eau imprudentfde
niais les pièces Q, qui règnent sur toute la longueur des grands côtés du hure, et qu'on ne place qu'après avoir rapproché les cuves, par mi picotage sur les courtes parois, et garni les joints, sont calfatées en n et picotées en r, de manière à empêcher tout passage à l'eau, et à s'opposer à ce que la pression supportée-par la plate-cuve ne
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de plusAe 7o8omètres de hauteur, même au meilleur, des deux modes de construction dont je viens de m'occuper, ,.et qui ne peuvent d'ailleurs être utilement employés que dans les terrains en plateure. Ces considérations fixèrent en 1833 l'attention
de M. l'ingénieur en chef de la 3e division des mines (provinces de Liége et de Limbourg), et l'engagèrent .à étudier, d'une manière spéciale, ce genre de constructions, sous le double rapport de la solidité et de la durée, conditions essentielles sans lesquelles ces serrements seraient plutôt nuisibles et dangereux qu'utiles. Il déposa le résultat de ses recherches dans une note du plus haut intérêt, lue à la séance de la société des sciences naturelles de Liége, du mois de mars 833, et dans laquelle, tout en accordant-une entière confiance au système représenté par les fig. 3 et 6 , comme
plate-cuve portante ordinaire, M. de Vaux propose de remplacer le mode de charpente employé pour renforcer les plates-cuves n" 5 et 6, établies dans le bure de la Vigne (voyez fig. 2 et 5 ) , par "une des deux dispositions suivantes « Si la pierre des parois est très- saine, trèssolide et très - compacte, adopter la disposition représentée fig. 9 , dans laquelle les pièces de cuve P ont une force suffisante pour ne pas rompre sous la charge, el pénètrent au moins de or.,6o de part et d'autre dans les parois. »
Ces pièces portent sur celles C,C, destinées à garantir les angles m de la pierre Elles n'ont pas besoin d'être picotées vers leurs extrémités,
produise de disjonction vers les extrémités. Les pièces Q, fortement serrées entre la pierre et les cuves, contribueront .d'ailleurs aussi, plus
encore qu'Un bon picotage, à la rigidité de ces dernières, et éloigneront d'autant les chances de dislocation, vers les deux cuves extrêmes, qui ne
peuvent participer à la courbure générale, sans se détacher. un peu du picotage qui les sépare des parois.
Une pareille plate-cuve servirait, aussi bien, pour repousser que pour porter de l'eau ; niais la pierre doit être excessivement solide, puisque, dans le cas d'une plate-cuve portante, les angles J reçoivent, par moitié
,
l'effort résultant, de
l'eau agissant à l'aide d'un puissant levier, et les angles in doivent résister au même effort, augmenté. du poids de l'eau et des cuves. Le contraire a lieu dans le cas d'une plate-cuve refoulante.
Quelque simple que soit cette disposition , et
quelqu'efficace qu'elle paraisse , M. de Vaux n'hésite cependant pas, quand bien même la pièce
réunirait toutes les conditions requises, à lui pré-
férer celle représentée fig. Io , dont il recommande particulièrement l'emploi lorsque les parois laissent quelques doutes sous le rapport de la solidité ou de l'imperméabilité. La voûte cylindrique à plein cintre V, est.