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Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)

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NOTICE SUR LA. CONSTRUCTION

construite en pierre de taille, de bonne qualité et susceptible d'une très-grande résistance. Pour éviter tout tassement sensible, il remplace le mortier par44et'petitqs cales de plomb (.1) très-minces,

et il lienti.Surtout, la main , .à. ce que les joints soient ,pattfaitementplans et taillés au fin ciseau. Il duntlegglaX voussoirs, au moins om,6o de longuepilerremplit tout l'espace E compris entre la voettiesples parois et la plate-cuve P, de graviers ,grosret fitt, ou de toute autre matière que l'eau neptesse délayer , et de manière à ne laisser aucunwide dans ce remblai , qu'il termine par une surface parfaitement plane, sur laquelle il fait reposer sa plate-cuve. Il est évident, du reste, que la plate-cuve, n'étant plus destinée à résister

à la charge de l'eau, mats seulement à rendre étanche -le fond sur lequel elle repose, il peut de cette manière diminuer de beaucoup, les dimensions des pièces qui la composent, et par consé-

quent les difficultés de la main-d'uvre exige. Il évite, en outre, l'obligation d'allonger ses

pièces, pour leur donner un point d'appui sur la roche, et par suite d'ébranler autant celle-ci, puisqu'il ne l'entaille point, dansla partie du picotage. Si l'on avait à opérer dans un terrain à stratification verticale et non plus horizontale, comme dans l'exemple précédent, il serait alors préférable de substituer au plein Cintre une voûte surbaissée,

et de donner une plus grande surface d'assise (1) Dans b s mines de la province de Liége , on emploie, depuis quelques années et avec succès, au lieu de mastic, avec lequel on ne bouchait qu'imparfaitement les joints

des corps de pompes, des anneauk aplatis, en plomb, enveloppés d'une bande de flanelle.

DES PLATES-CUVES POPTAN,TES.

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aux voussoirs extrêmes, afin d'augmenter la résistance de la roche aux poussées qu'elle a à supporter (voyez fig. 1).

Enfin M. de Vaux termine par émettre l'opi-

nion qu'en construisant avec du bon mortier

hydraulique la voûte V (fig. to), et remplissant l'extrados et le puits sur une hauteur de cinq à six mètres, de bon béton, on serait dispensé de toute construction en charpente ; et que, dans le cas où la roche ne serait pas saine, on atteindrait bien plus sûrement encore le but qu'on se propose. On ne prévoit d'ailleurs pas le ternie de la durée d'une pareille construction. Les systèmes représentés fig. 3 , 4.; 6 , 7, 8, q, Io et ii présentent des avantages et des désavantages qui doivent nécessairement varier suivant les dimensions des puits, et l'état des lieux où il s'agit de les établir ; mais , aujourd'hui ipie l'on a adopté la division des bures en trois ou quatre compartiments et que le petit côté ne dépasse que rarement jm,35 à Im,75 , il n'est guère 'probable que le cas se reproduise encore de devoir établir de plate-cuve dans des proportions telles que celles:, ri° 1, 5 et 6 de fig. 2. Je crois donc que la disposition dese 59, io et i ioffi-ent toute garantie ; seulement, é-4 pour les cuves dont la portée ne dépasserait pas mètres, j'adopterais le système fig. 6, et emploierais de fortes poutres, afin de diminuer de moitié les joints; et des trois quarts les frais de la main-d'oeuvre, car la taille au ciseau fin des quatre faces en contact de chaque voussoir en pierre exigerait beaucoup de temps,