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N'OTICE GÉOLOGIQUE

2 mètres au moins de puissance, située au-dessus du grès feldspathique dont il vient d'être ques-

tion, et que la formation de silex et argiles recouvrait les bancs de minerai et remplissait les

As.:. si,

intervalles qui existaient entre les blocs. Les travaux exécutés n'ont pas permis d'évaluer l'étendue du gisement : d'après des indices existants à la superficie du soi, on peut toutefois lui assigner au moins 84 ares. Le minerai consiste en un oxide compacte mé-

talloïde. Le fer oxiclé est quelquefois hydraté, mais l'oxide rouge domine : tin échantillon de cette dernière variété , essayé par M. Berthier, a donné 0,78 de peroxide de fer. On trouve fréquemment des géodes de quartz hyalin dans les bancs de minerai : on a observé plusieurs empreintes de pecten. Nous allons maintenant rendre compte de quelques explorations faites aux environs de la localité qui présente le gisement. En remontant le ruisseau vers le nord, on Terrain primiff. voit jusqu'à Couché un gneiss à feuillets très-inclinés : le feldspath est rosâtre, le quartz d'un gris sale. Le gneiss contient en général de grandes

lames de mica d'un vert foncé. En descendant

Arkose.

le ruisseau, à partir duquel existe l'affleurement, on quitte bientôt le gneiss : il est remplacé par une amphibolite: cette roche paraît dans le vallon ainsi que dans deux gorges latérales qui, descendent du nord, jusqu'à l'entrée du ruisseau dans plaine, au-dessous d'Exireuil. Le grès qui près de Lairaudière recouvre en couches horizontales le terrain primitif, présente tous les caractères minéralogiques et géologiques de farkose. On peut l'observer constamment au-

SUR UN GISEMENT DE MINERAI DE FER.

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dessus du gneiss., sur les flancs du vallon qu'on a remonté vers Couché : on Jé voit encore quelque

temps au-dessus de l'amphibolite, mais bientôt il s'amincit, puis offre d'autres caractères, comme nous le dirons plus loirL -

Ce grès renferme fréquemment de la baryte

sulfatée lamellaire de couleur blanche ou rosée il est surtout très-développé au nord de Lairaudière ; là il a fourni des carrières de pavés des-

tinés à :Niort et Saint-IVIaixent.

Près du point où le gneiss est remplacé par l'amphibolite, on voit en s'éloignant du ruisseau

-vers le sud, au-dessus de cette roche décomposée, l'arkose passer insensiblement à un grès siliceux

très-fin, puis au quartz jaspe

Passages de l'arkO"se au

quart jaspe.

or on peut, en

revenant de ce point vers Lafraudière, suivre ces bancs quartzeux et observer leur liaison avec les bancs de minerai ; on doit rapporter la formation ferrugineuse à l'arkose. Nous avons dit qu'en continuant de descendrd le vallon, on voyait l'arkose s'amincir et changer de caractères. Quand on approche du point où les gorges débouchent dans la plaine on trouve, en effet ce grès remplacé par des sables quartzeux et feldspathiques, souvent agglutinés par un ciment calcaire, et formant alors un macigno; audessus du macigno paraissent les calcaires de la partie supérieure du lias , et les couches inférieures du calcaire oolitique. La coupe n° i (Pl. VII,

fig. 4) observée en montant à partit-du ruisseau vers la Guesrandière, fera connaître ces terrains : le

macigno, le grès calcaire, et surtout les marnes et rognons de calcaire bleu renferment beaucoup de bélemnites : ces dernières assises contiennent en outre des ammonites , des plagiostomes et des

Passages de

rarkose au macigno.

Calcaires du lias et calcaires politiques.