Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE. MOUVEMENT DF.. L'EAU

cette vitesse moyenne effective serait obtenue de la manière suivante. Si, par exemple, le tuyau a 5 pieds de long et toujours un pouce de diamètre, le rapport de sa

longueur à celle du tuyau de Dubuat , dont je viens de parler, est 7'i.. La hauteur de pression du réservoir , absorbée par son frottement serait

donc, en ne tenant compte que de la résistance proportionnelle au carré de la vitesse moyenne, 44 fois la hauteur due à cette vitesse moyenne. Cela revient à dire que cette dernière hauteur due serait1.8 de la hauteur du réservoir au-dessus du point de versement. Or, d'après le chiffre de l'expérience d'Eytelwein , c'est sensiblement ce que donne le tuyau seul sans embouchure, de sorte que l'augmentation causée par l'addition de l'embouchure est l'expression de la loi dont il s'agit pour le cas de ce tuyau. La hauteur due à la vitesse moyenne de sortie était augmentée de 4 environ par l'embouchure. Ainsi, quoique le 'frottement semblât devoir être augmenté de 4, la portion de hauteur du réservoir, absorbée par ce frottement, au lieu d'être les .;-7' de la hauteur totale du réservoir en dessus du point de versement, n'en était plus que D'où il résulte que le coefficient x du frottement dans cette expérience était seulement environ les 4 de ce qu'il. est clans un long .

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tuyau de conduite, il est entendu que c'est en tenant compte du rapport des surfaces frottantes. Sans continuer ces calculs dans tous leurs détails pour chacune des expériences d'Eytelwein dont il .s'agit, je ferai remarquer, comme on peut facilement s'en convaincre au moyen du tableau de . ces expériences rapportées par M. d'Aubuisson,

que le coefficient des frottements est toujours

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bien moindre que dansles'Iongs tuyaux de même diamètre employés parDubuat. Seulement quand

les tuyaux ont moins de i à 2 pieds de king, le défaut d'exactitude clans la forme de fembour chure se fait de plus en plus sentir, et il faut en tenir compte. Avant d'exposer les considérations ratiànnelles qui m'ont donné l'idée d'essayer ces calculs, je vais parler des Expériences de Dubuat sur les siphons, Principes d'Hydraulique, tom. II, pag. 51 (b). (3) En appliquant le calcul aux plus grandes oscillations qu'il ait produites dans un siphon de 3 pouces de diamètre, avec une colonne d'eau de 8 pieds i pouce 5 lignes de longueur développée, je suis parvenu au résultat suivant. Il y a cinq espèces de résistances passives o la résistance des frottements que l'on attribue au choc de l'eau contre les aspérités des parois, elle est ordinairement supposée proportionnelle au carré de la vitesse moyenne dans chaque élément du temps; 2" la résistance propo rtionnell e aux simples vitesses

moyennes; 3° une troisième espèce de résistance, dont le rapport à la somme des deux autres est d'au-

tant plus grand que la vitesse est plus petite, et qui, pour divers groupes de résultats, est une constante ; 4° la résistance d'un coude en demicercle ,.arrondissement qui joint les deux branches

droites, et dont ly rayon intérieur est moins de trois fois le diamètre 3 pouces du siphon; 56 'une

perte de force vive provenant des mouvements intérieurs auprès des deux surfaces supérieures. Or, malgrérexistence de ces cinq espèces de résistance, -rj(b) Je eai pas' iéro devoir allonger ce mémoire en donnant tous les .détails des expériences, dont il s'agit , ou pourra revoir les endroits cités si l'on juge que cela soit nécessaire.