Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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A L'AIDE DU BOIS EN PARTIE CARBONISÉ.
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FUSION DES MINERAIS DE FER
la
et l'économie totale est d'un tiers environ sur consommation de la marche au charbon. Je me suis attaché à rapporter exactement les volumes introduits dansle haut-fourneau à diverses époques ,parce qu'il ressort de la comparaison de On ces volumes une considération importante.d'une effet que le fourneau se ralentit remarque en manière très-sensible à mesure que la proportion du bois augmente, et par suite à mesure que le volume du combustible augmente (le bois étant toujours calciné au même degré).
Dans l'examen du fourneau de Haraucourt ,
qui a une grande analogie avec celui de Vendresse,
pour les matières premières, j'ai indiqué que le la rapport du volume introduit avant et après marche nouvelle marche étant 7me-,5o : 8m.e.,47,1a du fourneau avait été accélérée, et que le gain de temps se trouvait être d'un septième. Ici dès le principe, et quand ce rapport fut 6,66 : Io, 58, la production resta la même qu'auparavant, et à' partir delà, le rapport diminuant, le fourneau se ralentit. Je pense que ce ralentissementne doit être attribué qu'au trop grand volume de la charge, et qu'il l'éconoserait facile d'y remédier sans diminuerlimites de mie. En effet, j'ai fait voir qu'entre les Annales), 564 , t. XI des l'état A à l'état E (page l'économie se soutenait et que, bien que le bois eût perdu au dernier état une certaine quantitéà de matière combustible qu'il possédait encore la l'état A, la proportion du bois brut relative à fabrication des i .000 de fonte restait toujours petit volume comconstante. L'avantage d'un plus combustible. pensait donc la perte en les Or, il serait facile, en échauffant davantage
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fours, de faire perdre au bois un peu moins que la moitié de son volume, sans nuire à l'économie. 11 s'ensuivrait que, dans le cas extrême, celui où la production était la plus lente , quand le charbon roux occupait 12m.c-,25, ce volume se trouverait facilement réduit à 8m0,17 environ , et le
volume total introduit à 9e.,5o. A la rigueur même, ce volume pourrait être
celui du charbon pur qui produirait le même effet calorifique. Il est 'probable alors que, loin d'être diminuée, la production serait accrue, si l'on en juge par ce qui se passait à Haraucourt quand on employait le mélange indiqué page 542 , t. XI. Toutefois il est constant que cette production ne serait pas plus faible qu'avec le charbon seul. Un autre moyen deparvenir en partie au même
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résultat, serait probablement d'élargir la partie supérieure du gueulard, et de faire par-là que, le combustible s'étendant plutôt en largeur qu'en hauteur, son grand volume n'eut plus pour effet de faire baisser le point de fusion dans l'appareil. Le bois aurait de cette manière le temps de subir les transformations et la réduction en volume nécessaires avant d'arriver au lieu où s'opèrent les réactions. Ce qui précède paraît démontrer aussi que l'emploi du bois doit mieux convenir aux. fourneaux élevés qu'à ceux de petites dimensions. (Le fourneau de Haraucourt a 25 pieds et 5 pieds
sur 6 au ventre. Celui de Vendresse a 27 pieds de haut ; et au ventre 6 pieds 3' pouces de dia-.. mètre. )
L'emploi de l'air chaud serait aussi probable-ment très-efficace dans le cas actuel. L'effet qu'il produit d'élever la température, dé brûler en l'unité de temps une plus grande quantité de conF.