Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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NOUVEL ANÉMOMÈTRE
POUR LE JAUGEAGE DES COURANTS D'AIR.
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tige elle-même est liée, par l'autre extrémité , un axe qui reçoit, d'un mécanisme d'horlogerie , un mouvement de rotation, dans lequel l'anémomètre décrit une circonférence', dont le rayon
- est à peu près d'un mètre. Ce mouvement est
rendu, à volonté, plus ou moins rapide, en inclinant plus ou moins deux plaques de cuivre, qui forment le volant adapté au mécanisme d'horlogerie. Lorsque l'anémomètre est mis en expéience, les deux cordons attachés à la détente, sont tendus le long de la tige à laquelle l'instrument ,est fixé, -et viennent passer par .un petit trou xnénagé dans une plaque, au-dessus de l'axe au-tour duquel a lieu la rotation. Les zéros des deux roues étant préalablement ramenés vis-à-vis des -aiguilles indicatrices, on ôte un arrêt placé dans
iC'est ainsi qu'ont été exécutées les quinze ex.dont les résultats sont inscrits dans le Périences tableau n° î (pag. 121). Je comptais moi-même le temps à l'aide d'une montre, ainsi.que le nomhie de circonférences décrites par l'anémomètre, tandis que M. Neumann, qui avait confectionné l'instrunient ;tirait les .cordons de la détente, pour
les rouages du moteur; Celui-ci commence à marcher, et lorsque l'anémomètre a déjà décrit deux ou trois circonférences entières, de
la surface totale des quatre ailettes est de. 0,002025
sorte que la vitesse est sensiblement .uniforme, .eu tire, à 'un signal (donné, le cordon de la délente, et les ailettes ,de l'anémomètre commen-
cent à tourner. On compte, avec une montre à secondes indépendantes, le temps ,qu'il faut .pour que l'anémomètre décrive io.oto circonférences entières. .A un nouveau signal donné, on
arrête le mouvement des ailettes, en tirant le deuxième Cordon de la détente ; on tient note du temps écoulé, du nombre de circonférences dé-
.
crites, du nombre de tours de l'axe des ailettes, pendant la durée de l'observation. On lit ce nombre de tours sur l'instrument, après avoir arrêté le mouvement de rotation produit par le mécanisme.
laisser partir ou arrêter le mouvement de rotation des ailettes, à un signal que je lai donnais. De ces quinze expériences, une seule est douteuse, etron n'y a point eu égard dans les calculs qui ont suivi.
Le poids total de l'axe des ailettes et des ailettes est dé 2,67 grammes. Les ailettes carrées, formées de feuilles de clinquant fixées sur un léger châssis, ont 0',0225 de côté ; de sorte que mètre carré. La distance du bord des ailettes à l'axe autour duquel elles tournent, est de 0-,015 de sorte que les centres des .ailettes se meuvent dans une circonférence qui a cc,o2625 de rayon. La longueur développée de tette circonférence est en .conséquence de or', t 6493.
Lorsque je fis construire le premier anémomètre, semblable à 'celui que je viens de' décrire, je n'espérais pas pouvoir lier les résultats des expériences,- par une équation simple entre la vitesse imprimée à. l'instrument, et le nombre de révolutions des': ailettes. Je comptais donc déterminer la vitesse approximative des courants eatt,,::à
laide d'une interpolation entre les résultats des premières expériences. J'ai été, comme on va le voir, pl usheureux que je ne m'y attendais, et les résultats de toutes les expériences sont représentés, à