Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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rouR LE JAUGEAGE DES COURANTS D'AIR.
NOUVEL ANÉMOMÈTRE
I IO
sion normale I, sur la direction CX du mouvement) est égaie h I sin. , on a: R =Tsin
a
,
g
d'où l'on tire Rg v=--utang
C'est le signe + que l'on doit prendre, dans le
second membre de cette équation; car y doit être plus grand que u tang. , pour que l'impression
du courant fluide tende à faire avancer la surface de C vers X, ainsi que nous le suppo-
ri!
sons.
On peut assimiler le mouvement des ailettes de l'anémomètre, lersqu'elles sont frappées par l'air, au mouvement de la surface que nous venons de considérer, de même qu'on assimile le mouvement des aubes d'une roue, ou des ailes d'un moulin à vent, au mouvement rectiligne d'une surface unique- Si d'ailleurs on suppose que les résistances, que les ailettes éprouvent à se mouvoir, soient indépendantes de la vitesse,. comme cela a lieu pour le frottement entre les pièces des machines, la formule (b) sera applica-
ble au mouvement des-ailettes-, en regardant R comme une constante indépendante des vitesses v et u. L'angle a étant également+ constant,. et le nom.hrEc..de révolutions de Faxe des
ailettes, dans une seeonde.,3-. étant propetitionnel à, la vitesse de centre des: ailettes.; il en) résulte
que la, vitesse v du courant d'Air qui frappe dans ailes,, et le :nombre de' t'volutions Vanité de temps . doivent être liés pae une tkpla= + t ion de la: lo me- très-simple .:
1.1i.
dans laquelle a et b sont des coefficients ques, dont le second dépend seulement de l'inclinaison des ailes; tandis que le premier dépend
à la fois de cette inclinaison, de l'intensité des frottements qui déterminent la grandeur de R de la densité du fluide, et de l'étendue des ailes avec laquelle varie le coefficient k. Les expériences préliminaires faites sur chaque anémomètre, avec les soins et les précautions que j'ai indiqués, doivent servir à déterminer les deux coefficients a et b.
J'ai calculé les valeurs de ces coefficients, au moyen de 13 des expériences, dont les résultats sont inscrits dans le tableau n° i. L'expérience n° 5 ne pouvait servir à cette détermination, parce qu'elle indiquait seulement que l'instrument n'était pas sensible à une vitesse du courant d'air de om,262 par seconde, et l'expérience n°6 a été rejetée comme douteuse. J'ai assu-
jetti les coefficients à la condition que la somme des carrés des différences, entre les vitesses calculées par la formule, et les vitesses observées, fût un minimum.
Appelant n n, n1 etc., les nombres de
révolutions de l'arbre des ailettes par seconde, r',
etc. , les vitesses correspondantes im-
primées à l'anémomètre, dans les observations etc., les différences entre successives, a a,, les vitesses observées et les vitesses calculées, on a la suite d'équations :
ci -1-bil,v2=a, ci
qui, élevées au carré et ajoutées toutes ensemble,