Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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NO U VEL 4NÉMOMÈTRE -r 8 mines de houille de la Belgique et du nord de
France, pendant un voyage entrepris en 1837, dont la durée a été de près de trois mois. Mis en expérience au retour, les coefficients de la formule avaient éprouvé des variations, assez légères toutefois, puisque les vitesses calculées au moyen des deux formules ne différaient généralement pas l'une de l'autre, de 7.`-- de la plus petite. Il faut encore remarquer que l'instrument avait été exposé aux courants d'air viciés des galeries souterraines, ce qui avait fait oxider les parties en fer, et qu'enfin il avait dû subir, par les chocs inévitables dans un transport aussi long, et par la mise en place dans des galeries étroites, des déforma-
tions qui n'auraientpas lieu, pour un instrument que l'on ménagerait davantage. Les vitesses observées dans nos expériences, et lés vitesses calculées par la formule trouvée, pour chacun des. deux premiers instruments que j'ai fait faire, ne différaient pas plus entre elles, que ne diffèrent les vitesses observées et calculées du tableau. n° 2. Je crois donc pouvoir présenter aujourd'hui le nouvel anémomètre, comme pouvant servir à mesurer, à un degré de précision suffisante (certainement à moins de e'; près), les vitesses de courants d'air, comprises entre les limites om.,4o.
et 5 mètres par seconde, ce qui sera suffisant
dans beaucoup de circonstances. Il est même probable que des vitesses bien supérieures à 5 mètres seraient encore mesurées avec la même exactitude, que celles comprises dans les limites de nos expériences.
Lorsqu'on voudra jauger un courant d'air circulant dans une conduite une peu large , il suffira
POUR LE- JAUGEAGE DES COURANTS D'AIR.
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de placer successivement l'anémomètre en divers points de l'aire d'une même section transversale de la conduite, l'axe des ailettes étant posé dans la direction exacte- du courant. L'instrument devra d'ailleurs être posé sur un pied approprié, dont le volume soit très-petit, de façon que sa présence ne puisse pas modifier sensiblement le régime du
courant. En chaque point on déterminera le nombre de tours de l'axe des ailettes, par seconde, sous l'impulsion du courant. Les ailettes de l'ané-
momètre sont d'abord arrêtées par la détente, et on les laisse partir à un instant déterminé , en
tirant le cordon convenable. On les arrête de nouveau au bout de deux ou trois minutes, en tirant le deuxième cordon, et l'on vient ensuite lire le nombre total de tours, que l'on divise par le nombre de secondes comprises dans la durée de l'observation. Plusieurs expériences étant faites. ainsi, en divers points d'une même section transversale à l'axe de la conduite, il suffira de prendre
la moyenne arithmétique des nombres n correspondants aux diverses expériences, et de calculer ensuite, par la formule donnée, la vitesse v correspondante à cette moyenne arithmétique. Cette, vitesse sera la vitesse moyenne du courant, quelle , multipliée par l'aire de la section transversale, donnera le volume d'air qui circule dans. la conduite, exprimé en mètres cubes. Il est inutile de calculer les vitesses v particulières aux divers points de la section où les expériences ont été faites, parce que la valeur moyenne, entre toutes ces vitesses , ne diffère pas de la vitesse correspondante à la moyenne arithmétique des valeurs de n à cause de la forme de l'équation.: ri
a -17-1) x n.