Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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D-ESSIC CATI ON DU Bois.
DESSICCATION DU BOIS.
bûches sont placées à la partie inférieure où règne
la température la plus élevée, et les plus petites sont vers le haut.
Le bois est -ainsi empilé sur une hauteur
d'environ 2 m ; il reste entre le plancher de fonte et le premier lit une distance de Om,2 , entre le dessus de la pile et le toit de la chambre une distance de o'n,5. Cet arrangement du bois, régulier sur une moitié de la hauteur avec un grand nombre de vides ménagés exprès, etirrégulier dans le reste de la hauleur, laisse entre les bûches une proportion de vides beaucoup plus grande que celle qui :a lieu bois cordé ainsi dans le bois cordé. Un stère dem.e.,3 de à de arrangé occupe un volume sorte que le séchoir contient environ 16 stères de bois cordé. Quand l'empilage est terminé, on ferme avec une maçonnerie postiche la porte de chargement I, on lute les joints avec de l'argile et on donne la chaleur. Quand le séchoir est chauffé par des foyers spéMode de chaut'- . (i) , le bois brûle sur deux petites grilles
autre usage, puisqu'à la sortie dés séchoirs ils s'échappent mêlés aux vapeurs aqueuses qu'ils ont dégagées du bois.
Ordinairement dans les hauts - fourneaux la
chaleur du gueulard est d'abord employée à chauffer le vent ; dans les feux (raffinerie la chaleur perdue chauffe ordinairement des fours d'échauffement pour ie fer de tirerie , ou des chaudières de recuit pour Te fil de fer, puis elle chauffe
le vent, et enfin elle arrive dans les séchoirs. La fig. 5 représente la disposition généraledes séchoirs tels qu'ils sont établis au gueulard du haut-fourneau de là Romaine (Haute-Saône).
b -
fage des séchoirs. claux
qui ont chacune environ o'",30 de largeur sur o'",5o de longueur : on y conduit la combustion
avec lenteur et en l'étouffant un peu, afin d'éviter l'inflammation du bois des séchoirs. Quand le chauffage a lieu au moyen de chaleurs perdues, on a toujours le soin d'employer préalablement ces chaleurs à d'autres usages, par(1) Il y a des foyers spéciaux à Yellexon , Trécourt et Breurey : la dessiccation se fait avec la chaleur perdue du gueulard à Baigne, la Romaine, Etravaux et Montagney, et avec la chaleur perdue des feux d'affinerie à Baumotte Yillersexel , Saint-Georges et le Magny.
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ce que, pris trop près du gueulardou du feu d'affinerie, les gaz auraient une température trop élevée et distilleraient le bois qu'ils doivent seulement dessécher, et en outre parce qu'après cet emploi ces gaz ne peuvent plus servir à aucun
d
Gueulard surmonté d'une cheminée qui entraîne les gaz quand on ne veut pas les employer, et qui dans le cas contraire, est fermée par un registre de fonte. Four d'échauffement pour le vent : il est surmonté d'un conduit qui mène les gaz à la cheminée du gueu, lard, quand on ne veut pas les employer dans les séchoirs. Conduit commun qui reçoit les gaz à leur sortie du four b, et les distribue aux séchoirs au moyen de registres. Ensemble de 5 séchoirs pareils à celui qui est représenté par les figures 1, 2, 3.
La fig. 6 représente la disposition générale des séchoirs , tels qu'ils sont établis sur les feux d'affinerie de l'usine du Magny (Haute-Saône). a,a
4 feux d'affinerie. Leur cha leur perdue chauffe le ven recuit le fil. de fer, puis arrive aux. séchoirs.