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Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)

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TORRÉFACTION DU BOIS.

tion , l'autre les fumées qui s'exhalent pendant le déchargement, et qui les conduisent, moitié à la

269 y sont plus avantageusement employés qu'au hautfourneau. C'est ainsi qu'on fait à Senne. ,

cheminée du gueulard, moitié à une cheminée d'appel, située à l'autre extrémité de la ligne. Au moyen de cette disposition il ne se dégagera dans l'usine que les vapeurs qui s'échappent par État auquel bois

le

est amené.

TORRÉFACTION DU BOIS.

La diminution de volume est généralement de 35 à 4o p. o/o entre le volume du bois vert découpé et le volume du bois torréfié. Pour l'usage du feu d'affinerie de Senne, la distillation est poussée plus loin, et la diminution de volume est

les joints de la porte de chargement. Par cette opération le bois est amené à un état intermédiaire entre le bois desséché et le charbon; dans cet état, il ressemble assez aux fumerons des fauldes , c'est-à-dire aux .morceaux de bois imparfaitement carbonisés : sa surface est noire, et 'l'intérieur est seulement d'un brun plus ou moins

de 5o p. o/o. La perte en poids est à peine connue, parce que les bois verts et les bois torréfiés sont mesurés et ne sont pas pesés. D'après une expérience de M. Sauvage, du bois de Io mois de coupe, conservé à l'air et humide,

foncé. Du reste, tous les morceaux d'une caisse sont loin d'être dans le même état. Les petits morceaux et les bois tendres sont toujours plus carbonisés que les grosses bûchettes et les bois durs. Le plus souvent les menus sont tout à fait à l'état de charbon , ii sont fragiles et se cassent sous l'effort des doigts; les bûchettes de grosseur moyenne sont noires à l'extérieur, brun foncé à l'intérieur; les plus gros morceau i présentent à l'intérienr des parties claires qui indiquent que la distillation n'a pas pénétré jusqu'au centre. Pour ces raisons il est nécessaire que tous les bois s'éloignent peu de la grosseur moyenne, et de plus il conviendrait que les bois blancs et

a perdu 52 p. o/o de son poids, en perdant 4o

p. (Vo de son volume. Ce bois devait contenir de 25 à 3o p. o/o d'eau hygrométrique ; ainsi la distillation lui a enlevé de 22 à 27 p. 0/0 de son poids en matières volatiles, contenant des principes combustibles.

D'après un essai du même -ingénieur, le boislvajeualo,,,_

torréfié , provenant de cette même expérience , figue du était équivalent à 58 p. o/o de son poids de carbone, 'Préfié. c'est-à-dire qu'il pouvait développer autant de cha-

leur que cette quantité de carbone. D'après ces nombres respectifs , et en calculant

comme je l'ai fait à l'article du bois vert, on trouve pour le bois torréfié , dont la distilla-

les menus bois fussent-séparés des autres et traités à part. Ce triage exigerait un peu de main-d'oeuvre, mais les frais en seraient compensés par la suppression de la perte que ces bois subissent quand

tion a été poussée jusqu'à perte de 4o p. 0/0 de son volume, c'est-à-dire pour celui qui est généralement employé d'ans les hauts-fourneaux.: 10 Que i kilogramme de bois torréfié peut développer autant de chaleur que ok.,66 de charbon de forêt, et i mètre cube de ce bois autant de chaleur que oni.c,80 du charbon de forêt qui provient de la même espèce de bois ; 20 Que le bois torréfié, provenant de i stère de

ils sont mêlés avec les autres; il devrait surtout en être ainsi quand l'usine contiendrait à la Ibis haut-fourneau et feu d'affinerie, afin de réserver pour la forge les petits bois et les bois blancs qui

,

bois