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EMPLOI DU BOIS TORRÉFIÉ

grande pureté des laitiers ; mais il est possible qu'elle soit due en partie , au moins, à une augmentation de richesse des minerais. 6° La production de ce mois est un peu moindre que la production moyenne dans le travail au charbon seul. Cette diminution, très-peu importante, peut être attribuée à l'emploi du bois torréfié (I), 7° L'économie de combustible est assez consi-

dérable; en effet , Dans le travail au charbon seul la Con-

sommation de combustible était de 23st,327 de bois par i.000k. de fonte.

Au mélange de charbon et de bois torréfié elle est seulement de. : .

Economie de combustible ou 28 P. op) du total primitif.

16, Soi

6, 526

Autrement : Dans le travail au charbon seul la con-

sommation de charbon était de. . Au mélange de charbon et de bois

torréfié on ne met en charbon que Différence

DANS LES HAUTSFOURNEAUX.

2'79

Ainsi on a supprimé 5m.c.,154 de charbon, ou

de la consommation primitive, et on les a remplacés par le bois torréfié , provenant de is',298 de bois vert ; de sorte que le bois torréfié, provenant de i stère de bois vert, a remplacé om.0.,456 de charbon mesuré à la sortie de la les

halle.

Pendant la période de travail décrite par

M. Sauvage, et dans laquelle', la charge recevant encore 2 respes de charbon, la moitié seulement du charbon avait été remplacée par du bois torréfié, le bois torréfié, provenant de stère de bois vert, avait remplacé 0nic.,437 de charbon mesuré à la sortie de la halle : ainsi l'effet utile du bois torréfié n'a pas été en décroissant lorsque sa proportion a augmenté. Si ce fourneau consomme encore du charbon Travail au bois de foret, &est parce qu'il veut user ses approvi- tmoré é, e charbon. sionnements. En septembre 1837, on a essayé de marcher au bois torréfié seul , sans mélange de charbon s a dn

Gai.e.,75o s,

596

5,

154

(1) A l'époque où M. Sauvage a étudié la marche de ce fourneau, sa production était de 76 mille kilogrammes par mois. Cette augmentation de production me paraît devoir être attribuée plutôt à l'influence de la soufflerie qu'à celle

du bois torréfié. Ordinairement, en effet, les 2 pistons battent ensemble 14 coups par minute ; mais pendant les hautes eaux d'hiver , et c'était le cas alors, ce nombre s'élève à 15, ce qui augmente la quantité de vent, et peut par suite augmenter la production. C'est sans doute à cette accélération de la soufflerie qu'était due cette augmenta-

en général, l'emploi du bois tion de production ; torréfié, comme celui car' du bois en nature, tend à diminuer la production plutôt qu'à l'augmenter.

afin de s'assurer de la possibilité de cette al-

lure; et après des tâtonnements de courte durée, on est arrivé à donner au fourneau une allure régulière, en tout semblable à celle qu'il avait auparavant. Alors la consommation de combustible par i.000 kil. de fonte était sur le pied de 5-cordes de bois, soit 15"-;55 qui, à la carbonisation, donneraient 20 poinçons de charbon. D'après cela, l'économie de combustible à réa-

liser par l'emploi du bois torréfié sans mélange de charbon, serait exactement de de la consommation primitive. Ce chiffre de est même

un peu trop faible, car, d'une part, il est permis &espérer, qu'après la suppression complète du