Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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DANS LES FEUX D'AFFINERIE.
EMPLOI DU BOIS TORRÉFIÉ de mètre cube
Charbon. 687 respes de
gueuse . Fonte (débris . 2.733 bocage.
Fer
&marchand
53.383k. Bocage.. 5.478 Fonte' Go Ferraille. Fer à laminer. . 37.004k, soit par feu et par mois de 4 semaines I
11.476 k. )
.
à laminer.
.
18.502k.
74G,
6.932
7'673 k.
d'où, consommation par i.000 Mi. de fer presque entièrement marchand Fonte.
.
.
Charbon ..
307
(Gueuse. 5,845k, -1
Dans le volume total de combustible , le bois torréfié est entré pour 83 p. o/o. Consommation par i,000k, de fer il laminer. Fonte.
1.495 IL.
7rmc.,461 qui, à n w k. l'un, pèsent s 567 k.
Cette consommation de combustible est à peu près celle que donnent la plus grande partie des feux de forge qui, travaillant au vent froid font du fer marchand. Quand on ne faisait que du fer à laminer, la consommation de combustible était moindre de environ, soit, terme moyen, 6me,4, qui, à 29 p. o/o, provenaient de 22e.,o69 de bois. L'emploi du bois torréfié a commencéà la fin de 1836, et s'est continué depuis sans interruption.
On travaille avec un mélange de bois torréfié lange de bois et de charbon, et on dit que l'emploi de cette et de petite quantité de charbon est uniquement due à l'insuffisance du nombre des fours de torréfaction; c'est-à-dire qu'on admet que le travail pourrait se faire au bois torréfié seul, ce qui est assez probable, sans pourtant être appuyé' suraucime expérience précise. Le bois torréfié parait d'ailleurs employé indistinctement à tous les instants de l'opération. Voici l'ensemble de deux mois, juin 1837, du feu n° 2, et septembre 1837, du feu n° Travail au mé-
etc,harrrébfi.én.
Charbon de forêt. 452 respes de Tr,,, de mètre cube = 2.325 respes =232nhc.,5o provenant de 1.672 res Bois torréfié.
pes=4.67rme.,2o de bois vert découpé ce qui fait
un rendement de 5o p. o/o. Ce bois découpé 1/2 respes provenait lui-méme à raison de par stère de 4o6st,26 de bois cordé.
air
1.442k.
Charbon defordt. in..,221 qui à 29 p. 0/0 proviennent de 4e.,210 de bois. Bois torréfié . . 6m.,,283 provenant de 1ost,976 de bois Cordé qui
à 29 p. 0/0 eussent donné en charbon de forêt
Consommation totale
. Evaluée en bois, 15t.,186 Evaluée en charbon . 4ro.e.,4o4
Lorsqu'on travaillait au charbon seul, le feu était découvert et la gueuse entrait par la rustine, comme cela a lieu encore dans la plupart de nos feux de forges.
Depuis qu'on emploie le bois torréfié, on a
couvert] e feu d'une voûte pour conduire la flamme aux caisses de torréfaction, et on a profité de cette
chaleur perdue pour chauffer les gueusets qui, par suite, sont déjà à là chaleur rouge quand on les introduit dans le creuset ; de plus, un changement apporté au montage des feux a, concurremment avec l'échauffement des gueusets , augmenté. la production, et l'a élevée, de 12 mille kilogrammes, ii.016 mille par mois de quatre semaines. Ces trois modifications ont dû nécessairement diminuer la consommation de combustible. D'un autre côté le bois, actuellement employé après torréfaction, est, à volume égal, de qualité bien inférieure à celle du bois, qui autrefois était
carbonisé pour la forge, ce qui tend à diminuer l'économie résultant de l'emploi du bois torréfié,. quand on apprécie cette économie par la considération des volumes. Pour ces raisons, il n'est pas
Comparaison.