Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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CHIMIE.
pourvu qu'il n'y soit pas mêlé avec des gaz sus-
ceptibles d'être absorbés aussi par l'hydrate potas,sique , on n'a qu'à employer ce dernier, recueillir !
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Je gaz 'Sur du mercure, et après avoir placé le
TflaCori klarts la capsule remplie de mercure, couper. 'le haie a tout près du tube, pour apercevoir l'abSorption de l'acide carbonique, dont le volume
est annoncé immédiatement par l'échelle de la bouteille même. Quand ou se sert des liqueurs réactives pour recueillir les gaz l'appareil devient plus propre
encore à déterminer avec sûreté la présence des différents gaz dans un Mélange. il est facile d'augmenter la quantité du précipité en faisant traverser de nouveaux volumes du gaz dans la même solution, et je crois qu'au moyen de ce procédé on pourrait même apprécier- approxi-
mativement de très-petites quantités de gaz dans un volume donné du mélange. A l'aide de cet appareil simple, je Me suis convaincu bien des fois de la présence des acides carbonique , hydrochloriqué , 'suif urique et hydrocyanique dans les vapeurs de localités où l'emploi d'une des manières ordinaires de recueillir le gaz
n'aurait jamais pu donner de résultats exacts. C'est pourquoi je crois pouvoir recommander l'instrument surtout au géologue voyageur, qui
se trouve rarement en état de porter avec lui des appareils plus compliqués. Deux ou trois bouteilles ajustées de la manière décrite, quelques tubes de réserve de différentes épaisseurs, recourbés antérieurement et effilés en pointe fine pour les pouvoir élargir facilement ou fermer au chalumeau, selon le besoin ; une bouteille remplie d'eau distillée ou d'eau de pluie et quelques dissolu-
335 fions concentrées des réactifs nécessaires, suffisent presque dans tous les cas, -et peuvent être trans-, portés sans difficultés sur les lieux qui promettent un champ riche pour ces sortes de recherches. EXTBAITS.
J'ajoute ici la description d'un second appareil
(fi. 5), dont je me suis servi avec succès pour
déterminer l'acide carbonique libre dans les eaux minérales. L'appareil, sinon parfait de tous points,
permet de précipiter d'une manière prompte et simple, et sans la moindre iperte , l'acide carbonique immédiatement dans la source même : ce qui pourra peut-être rendre son usage trèsutile dans des courses rapides. Un cylindre suffisamment large et soigneusement gradué est fermé hermétiquement par un bouchon fort de liége; le bouchon est percé de deux trous dans lesquels on adapte les tubes de verre ouverts a et b. Le tube a, coupé tout près du bouchon, descend jusqu'au fond de la bouteille. Le second tube b, à peu près
de la même longueur, doit être susceptible de souffrir le mouvement de bas en haut dans le bou-
chon, sans que celui-ci perde sa fermeture hermétique. L'emploi de l'appareil au moyen d'une dissolution d'un réactif capable de précipiter l'acide carbonique, est simple. On sait, par des expériences préalables, combien il faut employer d'une dissolution de chlorure barytique mêlée d'ammoniaque, pour précipiter tout l'acide carbonique dans un volume d'eau égal à la capacité du cylindre. Une quantité un peu plus que suffisante pour ce but est versée dans le cylindre et mesurée exactement au moyen de l'échelle du dernier; puis on retire le tube b jusqu'à ce que son ouverture inférieure se trouve encore peu éloignée du bouchon et on plonge l'appareil aussi