Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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crceilliet7a.eviennent à une 'c erfaine ten'ipékratitt&
l'éther du carbure de sôufre , ou de l'huile de
même plus légères que l'eau. Les vapeurs de d'eux liquides- qui, à l'état die' liquidité complète, ne se .mélangent pas, se comportent tout différemment de celles de liquides qui, à cet état, se mélangent. Il est reconnu que de semblables mélanges changent constamment de point d'ébullition, suivant que la proportion des liquides change; la température de leurs vapeurs est toujours la même que celle du liquide, et varie avec lui. Or, comme la température du mé-
caoutchouc ou encore si l'on introduit d'abord de l'eau puis de l'alcool. Dans ces expériences, qui ont été faites à 170,5 C., il y avait toujours dans
lange bouillant est toujours pluélevée; que-le point d'ébullition du:liquide le plus volatil, la température des vapeurs sera donc, à plus forte raison, plus élevée que celle à laquelle la somme
des maxima d'élasticité des vapeurs des deux liquides est égale à la pression atmosphérique.. II s'ensuit que les vapeurs d'un des liquides, et pro-
bablement des deux, ne se trouvent pas à leur
le tube une quantité suffisante de liquide pour qu'il en restât -à l'état liquide. Si ceci n'avait pas lieu on aurait des résultes tout différents.; car M. Gay-Lussac a montré qu'a une température
plus élevée que ioo° C., et à laquelle les deux liquides ne se trouvent pas au maximum d'élasticité, l'espace qu'occupe la vapeur des deux liquides mélangés, est Je même que ,celtil qu'occuperait séparément la vapeur de chaque liquide. Mais si l'on introduit dans un tube barométrique
deux liquides qui ne se mélangent pas, la tension de leurs vapeurs à Chaque température est égale à la somme des tensions des vapeurs des deux liquides.
Cette différence, que présentent dans la ma-
nière dont ils se comportent les liquides qui se mé-
maximum d'élasticité. Sillou introduit un liquide tel que l'éther dans l'espace vide) d'un tube barométrique, et si, après
langent et ceux qui ne semélangent pas, ne peut pas reposer sur l'idée que ceux qui se mélangent
avoir observ4 le maximum d'élasticité ies vapeurs à la température ordinaire, on, y. ajoute
ne forment plus qu'un seul liquide dont la vapeur possède une élasticité propre...Car on ne
ntiautre liquide susceptible ide,se-,Mélangerfavec
comprendrait pas pourquoi les vapeurs de ce nouveau liquide n'auraient pas la même composition que le liquide même ; or, les produits de la dis-
l'éther' ï tel que l'alcool:4. ,dont les vap u rs", ont une
force élastique moindre, l'élasticité des vapeurs des, deux liquides sera plus faible que celle de l'éther seul , et elle diminuera? à mesure qu'on rajoutera de l'alcool ; de sorte qu'à;une forte proportion d'alcool, pour la même quantité d'éther, l'élasticité sera presque la même que celle de l'alcool à la température ordinaire de l'observation. lî.,Winême- Chose arrive si au lien, de l'alcool on prend de l'huile de térébenthine, et 4 la place de
tillation montrent le contraire. Je crois que ce qui se passe dans les liquides qui se mélangent, tient à une. attraction réciproque des particules des deux liquides qui ont cette propriétéen vertu de laquelle un des liquides à l'état de liquidité attire les particules de l'autre, même lorsque celui-ci est à l'état de gaz. Par cela même ta.tension des vapeurs du liquide est diminuée, et l'est d'au-.