Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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CHIMIE
Moyen de reconnaître au chalumeau là présence de la POTASSE et ,de la SOUDE dans
une solution; par le Dr Clarke. (Phil. mag. mai 1837.)
On trempe un fil de platine dans une solution concentrée du sel à examiner, et on l'expose ensuite à la flamme du chalumeau, ou même à la flamme d'une lampe à alcool. La potasse colore cette flamme en violet, et la soude en jaune verdâtre. Ces colorations sont sensibles, lors même que la solution ne renferme qu'un centième de la matière saline.
E XTRAITS .
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tate de lithine, et 2,-, de sel marin, ne donne que la couleur jaune Cie la soude. Ce n'est qu'en diminuant la quantité du sel d.e soude jusqu'à que la flamme commence à se colorer un peu en rouge. On voit d'après cela que la coloration en rouge de la flamme au chalumeau est un caractère extrêmement incertain pour prononcer sur la présence de la. lithine ,puisqu'une trace de matière sodique suffit pour la faire disparaître complé-
Synthèse de l'AMMONIAQUE; par M. B. Hare.
( Phil. Mag., septembre 1837.)
Sur les réactions de la LITHINE au chalu-
meau, en présence de la potasse et de la
soucie; par Pleischel. ( Baumgartner's zeitschrift , IV, .)
On reconnaît la lithiné dans les essais au chalumeau par la couleur rouge qu'elle donne à la flamme, j'ai voulu savoir jusqu'à quel point ce caractère était sensible quand la lithine était mélangée avec de la potasse ou de la soude.
J'ai reconnu que t partie d'acétate de lithine, chauffée avec 4 j' de crème de tartre, donnait une coloration rouge bien prononcée, qui avait lieu également, quoique d'une manière moins nette, quand on augmentait la proportion de crème de tartre jusqu'à i i parties. En augmentant encore la quantité de crème de tartre, le réaction de la potasse prend le dessus.
Les sels de soude dissimulent très-promptement les réactions de la lithine, même quand ils sont en petites proportions. Ainsi t partie d'acé-
On introduit dans une cloche de verre à robinet volumes de bi-oxide d'azote et 5 volumes d'hydrogène. Au fond d'une cornue de verre tubulée, dont le bec un peu recourbé plonge d'une petite quantité dans l'eau d'un verre, on place un morceau d'éponge de platine, on fait passer hermétiquement au travers de la tubulure un tuyau de plomb qui est adapté au robinet de la cloche : ce
tuyau est terminé par un tube de cuivre ou de verre percé d'un trou de la grandeur d'une aiguille
à coudre, et que l'on met presque au contact de l'éponge de platine. Tout étant ainsi disposé, on ouvre le robinet, on abaisse peu à peu la cloche dans la cuve pneumatique pour faire passer le mélange gazeux dans la cornue. Aussitôt que l'air est chassé, ce que l'on reconnaît à la disparition des fumées rouges qui résultaient de la réaction du bi-oxide d'azote et de on continue à faire passer le mélange gazeux bulle à bulle ,.et l'on tient en même temps l'oxygène'