Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)

CHIMIE.

EXTRAITS.

M. Forchhammer, , de Copenhague) cherche à

anhydre d'ammoniaque, et que, dans cette nouvelle combinaison, l'acide présentait encore ce

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démontrer que, par la réaction de l'acide sulfureux sur le gaz ammoniaque, il ne se forme pas un sulfite simple; mais qu'il se produit deux corps , l'un blanc et l'autre jaune , que l'on distingue très - bien et qui sont du sulfate d'ammoniaque hydraté, et un sulfamide. Je remarquerai que toutes les fois que l'on prend les précautions nécessaires pour bien dessécher ces gaz, on n'obtient que le composé jaune avec une texture cristalline très-prononcée, sans aucune trace de matière blanche. D'un autre côté,

j'ai reconnu que les deux gaz se combinaient à volumes égaux, que par conséquent le sulfite d'ammoniaque anhydre produit est un bisel , tandis que si l'on admet la décomposition de M. Forchhammer, on doit avoir IN If H- 2 S

S±NW S.

Or cette combinaison, reprise par l'eau , ne doit pas donner une réaction alcaline, comme l'a observé M. Forchhammer, mais bien une réaction fortement acide, ce que j'ai trouvé en effet. Dans mon premier mémoire je n'ai pas voulu

admettre l'existence d'un amide dans le sulfite

anhydre d'ammoniaque, et cela pour diverses raiS, en prenant de sons. D'abord un sulfide l'eau , devrait donner un hyposulfite d'ammoniaque basique; or, jusqu'à présent nous ne connaissons aucun exemple d'hyposulfite basique, et les amides que nous connaissons actuellement, tels que l'oxamide, la henzamide, etc., etc., ne produisent, en se décomposant, que des sels ammoniacaux neutres. Enfinj' ai remarqué que l'on pouvait trans-

porter sur la potasse l'acide sulfureux du sulfite

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caractère anomal de se changer, par certains réactifs, en acides sulfurique et hyposulfureux C'est ce caractère qui m'a fait admettre que dans le sulfite anhydre d'ammoniaque il existait une isomérie de l'acide sulfureux ordinaire , et cette opinion je la conserve encore. 5o. Sur /es HYDRATES DE BARYTE ET DE STRONTIANE ;

par M. Smith. ( Edimb. Journ., t. 9, p. 87.) Il existe trois hydrates de baryte. Un atome de baryte et neuf atomes d'eau constituent celui que l'on obtient immédiatement par cristallisation. Un atome de baryte et deux atomes d'eau représentent celui que fon obtient en chauffant le précédent à la température de 212° F. Enfin un atome de baryte et un atome d'eau constituent celui qui reste après la fusion ignée des deux autres. Mais la strontiane ne donne naissance qu'à deux

hydrates. Celui que l'on obtient immédiatement cristallisé contient neuf atomes d'eau, comme l'hydrate de baryte correspondant. A la température de l'ébullition de l'eau il perd huit atomes

de ce liquide et tombe en poudre. Enfin il se change en strontiane anhydre à la chaleur rouge. 51. Sur l'HYDRATE DE MAGNÉSIE; par M. Rees.

(Phil. Mag., 1837.) Selon Bruce, l'hydrate de magnésie natif d'A-

mérique, contient 0,30 d'eau, et, d'après Fife, celui qui vient d'Unst en renferme 0,3025.