Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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CHIMIE.
naître l'arsenic, et j'ai constaté que celui de
M. Berzélius présentait -'de grands avantages. Ce procédé consiste, comme :on le sait, à décom-
poser dans un petit tube, par une esquille de charbon imbibée de carbonate de soude, le sul-
fure que l'on fait passer dessus en vapeur. Ce pro-
cédé présente le grand avantage de ne donner lieu à aucune incertitude , le sulfure d'antimoine
ne produisant aucune réaction semblable. On peut aussi décomposer le sulfure d'arsenic par un mélange de chaux vive et de charbon. J'ai ajouté à un mélange de zinc et d'acide sulfurique étendu des sels d'étain, de platine, d'ar-
gent, de chrôme , de mercure , de plomb et de quelques autres métaux, mais aucun de ces métaux n'a donné de combinaison avec l'hydrogène.
8i. Moyen de séparer le ZINC DU MANGANÈSE; par
M. Rechter. (Journ. d'Erdmann,,1836.) -On dissout dans l'acide nitrique, on évapore à sec, on ca'cine les nitrates, et on traite le résidu par l'acide acétique, qui ne dissout que l'oxide de
EXTRAITS.
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L'hydrosulfate d'ammoniaque,l'acide hydrosul -
furique et la potasse précipitent complétement le bismuth. L'acide hydrosulfurique dort être employé en dissolution saturée. Quant à la potasse, il est indispensable de l'employer dissoute dans le double de son poids d'eau seukment, et d'effee-
tuer la réaction à chaud, sans quoi le précipité retiendrait du chlore.:
Quand on fait fondre de la potasse catistique dans un creuset d'argent, et qu'on y projette du protoxide de bismuth, il se forme une combinaison d'un jaune ocreux très-foncé, qui par le refroidissement se prend en masse lamelleuse, ayant l'aspect de l'aventurine; en lavant cette substance dans l'eau , l'excès de potasse se sépare, et on trouve dans lé résidu, indépendamment de la petite quantité d'argent dont il-est mélangé et de quelques centièmes d'eau, Bismuth.
0,8626
Bi16
Oxygène
0,1134-
Potasse.
On
0,0238
KO
.
. .
Oxide.
d'où il suit qu'il renferme un oxide particulier, représenté par la formule 2131 02+ Bi.203.
zinc.
Par la calcination le composé potassé abandonne de l'oxygène, et ne se trouve coritenir en-
82- Mémoire sur quelques combinaisons du BISMUTH; par M. Jacquelain. (Ann. de Ch., t. 66, p. 11,3.) Le zinc, l'étain et le cuivre précipitent le bismuth de ses dissolutions, le cuivre avec une grande lenteur. La réduction par ces quatre métaux n'est d'ailleurs jamais complète, parce que vers la fin de l'opération il se forme toujours une certaine quantité d'oxichlorure.
suite que du protoxid_e.
On peut obtenir par voie humide deux autres composés bismuthiques potassés, qui renferment un autre oxide que le précédent ; l'un est pâle et n'est autre chose que l'oxide puce de Strorneyer, l'autre est pourpre, et a été mentionné par M. Berzélius.
Pour préparer le premier on fit arriver un courant de chlore très-rapide dans une dissolution de potasse faite avec 12 parties d'eau , maintenue
Autre exide.