Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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EXTRAITS.
480 possible de l'ouverture d'où sort le gaz détonnant.
la potasse caustique, puis avec des acides, ou avec
L'iridium parait alors absorber une quantité con-
du chlore sec gazeux à une température élevée,
sidérable de gaz, qui se dégage ensuite par le
refroidissement, et produit le phénomène du départ exactement comme l'argent. Après le refroidissement le métal présente de même à la surface de petites excroissances, et il est rempli de cavités à l'intérieur; aussi n'a-t-on trouvé sa densité que de 15,93. La couleur de l'iridium fondu est le blanc tenant le milieu entre l'argent et l'étain; il présente. une surface en partie mate et en partie miroitante ,, sur laquelle on pourrait remarquer une disposition à la cristallisation. Dans cet état l'iridium
est très- cassant et se brise sous le marteau en petits fragments, dont la cassure est à grains fins et très-brillants. Il est plus dur -que le fer ,i1 lime aisément et prend très-bien le poli. L'iridium s'allie très-facilement avec diverS. métaux. Une très-petite quantité de ,cuivre lui
donne déjà une teinte rouge pâle. L'alliage, composé de i p. d'iridium et 2. p. de cuivre, est d'un rouge pâle : il peut se scier, se limer, se percer,. se laminer et se polir ; il fond assez aisément et paraît ne pas s'altérer à l'air.
ou enfin, après l'avoir mélangé avec. du sel marin,.
à le chauffer dans un courant de chlore ,sec.: Ce
dernier moyen, indiqué par Woehler, est,- de. ces trois procédés, le plus court, et celui qui donne toujours la plus grande quantité d'iridium en dissolution. La dissolution qu'on obtient après avoir mis dans l'eau le mélange d'iridium et de sel chauffé dans un courant de chlore , contient du chlorure de sodium et du chlorure d'iridium, et ce dernier sel ne peut point être isolé dit premier, sans qu'on le décompose pour le reforL, mer ensuite. Cela peut se faire aisément, comme j'en ai f.ait l'expérience, en précipitant l'iridium de sa dissolution par de l'hydrogène sulfuré, en séparant le sulfure métallique de la liqueur de-
venue incolore, et en le traitant ensuite, après l'avoir lavé et séché, à la chaleur rouge, par un courant de chlore sec. Dès que le chlore réagit sur
le sulfure, il se dégage des vapeurs de chlorure' de soufre qu'on reconnaît à leur odeur fétide. Là masse, d'abord brune, devient rouge jaunâtre puis couleur orange foncé. Dès que le dégagement de chlorure de soufre a cessé on augmente la cha-
leur (donnée par une lampe à alcool à double 94. Sur lu dissolution de l'uni:num; par M. Fellemberg. (Biblioth. de G-en., t. 9, p. 125.) L'occasion qui s'est présentée à moi de tra, m'a permis d'essayer la vailler avec de plupart des moyens de dissolution de ce métal
indiqués dans les divers ouvrages de Berzélius,,, de.
Gmelin et de Berthier. ils consistent à traiter le métal porphyrisé bien fin , ou avec du nitre et de
courant) , et on entretient encore quelque temps le courant de chlore. Ensuite on laisse refroidir le chlorure d'iridium dans le chlore, on démonte l'appareil, et on met le chlorure métallique dans l'eau distillée froide; il se dissout immédiatement en une liqueur orange foncé limpide et sans laisser trace de résidu ; cette liqueur est un chiaride d'iridium. Comme le chlore décompose également bien