Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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FEU X D'A FFINERIE
PERFECTIONNÉS.
sultats , qu'on ne saurait Clouter que les avantages
ainsi que la fusion de la fonte; et cela est surtout important lorsque, comme en Allemagne , on forme des loupes qui dépassent le poids de un quintal métrique (1).
signalés dans les expériences, ne deviennent encore plus considérables, lorsque les ouvriers auront acquis l'habitude tic cette nouvelle manière de travailler. D'après diverses observations, on a cru, dans quelques fbrges , qu'il était avantageux de n'employer le vent chaud qu'au commencement de l'opération, pendant le réchauffage des barres à étirer, et jusqu'à ce que la fusion de la fonte fût complète; on a même pensé qu'il convenait de
faire varier cet emploi de l'un et de l'autre, sui-
vant les époques de l'affinage (1). Il a semblé, que le métal demeurait trop longtemps liquide au fond du creuset lorsqu'on employait un vent trop chaud à la fin de l'opéra-
tion, et dans quelques essais on a obtenu un bon résultat, en diminuant et réglant la température de l'air projeté ainsi qu'il suit A Abstgemüncl. Alicenigshiitte.
Pendant le forgeage des barres l'affinage lent (Role-
frischen), .
.
.
205°R.
137°R.
168
140
172
125 123
l'affinage vif ( Ga,ar-
frischeit) l'avalage
184.
Au reste, sous le rapport de la diminution qui a lieu, soit dans le temps employé, soit dans la quantité de charbon consommé, l'avantage de l'en-m.1ot du vent chaud résulte principalement de ce que le forgeage s'exécute plus rapidement, L,
(t) Mem, pag 714,
5o7.
.
IV. Description des feux d'affinerie dits Glii110FEN , employés it Laufen (près de Schaffouse),
et dans les forges du Grand-Duc de Bade. Le nouveau feu d'affinerie () imaginé et em-
ployé à la forge de Schaffouse , chez MM. Neehr, ainsi que ceux que l'on a construits d'après ce modèle dans les forges grand-ducales, présentent un creuset formé de plaques de fonte, comme à l'ordinaire , mais accompagné de différentes dispositions accessoires, qui consistent en ceci : 1° une voûte établie au-dessus de ce creuset, et destinée
surtout à changer la direction -du courant de
flamme, pour la conduire dans...; 2° le four à réchauffer, qui est, à proprement parier, legliihofén; il est chauffé par -la flamme perdue du foyer, et sert à réchauffer la fonte avant de l'introduire dans le creuset, et aussi le fer provenant d'un affinage précédent, pour l'étirer en barres; 3° enfin, l'appareil dans lequel l'air est échauffé avant d'être lancé dans le foyer. Si l'on ne voulait pas faire Usage du vent chaud on pourrait supprimer l'appareil de tuyaux dont il s'agit, et cela ne changerait rien aux dispositions principales de ce fourneau ; enfin, si fou ne trouvait pas avantageux de soumettre la fonte Idem, pag. 728. Voyez la Pl. FI,