Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
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EMPLOI
DE LA VAPEUR D'EAU.
les espérances que j'ai conçues d'en obtenir des résultats. éminemment utiles ; mais le plus diffi-
qu'on amène de la vapeur d'eau sur du charbon de bois ou du coke en ignition; l'air ayant un libre accès, l'eau devait
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cile, sans contredit, reste à faire, ce sont les essais
eux-mêmes ; c'est de leur donner une bonne direction, de les rendre concluants, d'en déduire un procédé applicable, en déterminant avec soin toutes les circonstances propres à en assurer le succès ; les quantités et les limites dans lesquelles il faut projeter la vapeur d'eau ; la vitesse à lui donner, l'époque la plus convenable dans l'opération, la durée de son action, etc. Le temps nous apprendra sans doute tout cela, mais c'est précisément sur lui qu'il importe de gagner des années, si cela est possible. 11,Weed De nese: gal Inn I er
SUR L'EMPLOI DE LA VAPEUR D'EAU DANS LES FOYERS, POUR DIMINUER LA CONSOMMATION DU COMBUSTIBLE 5
Par A. PITE (1).
L'auteur décrit les expériences qu'il a faites pour reconnaître la nature des gaz qui sont produits par la décomposition de la vapeur d'eau opérée sur du charbon ou du coke en ignition, 'et il continue ainsi : Les recherches précédentes prouvent suffisamment mon opinion, que lorsqu'on fait passer de la vapeur d'eau sur des charbons de bois chauffés au rouge, il en résulte un gaz composé d'hydrogène, de carbone et d'oxygène, les deux derniers a l'état d'oxide de carbone ; il donne par sa combustion de l'acide carbonique et de l'eau.
Par ce qui précède, je fus conduit à penser que, lors(ï) Ce mémoire a été transporté du Journal d'Edimbourg dans le journal allemand de chimie de Erdmann , tome XII (1837), page 9, et traduit par M. Piroyse, élèye de l'école royale des mines.
être consommée et former un gaz combustible capable d'éièver la température pendant la combustion du charbon ; en un mot , que l'eau , si je puis m'exprimer ainsi brûle, ou peut être employée avec les combustibles ordinaires et comme combustible. Pour avoir une certitude à ce sujet, je cherchai d'abord naturellement si la température s'élevait en faisant passer de la vapeur d'eau sur du coke en combustion ; à cet effet, je me suis servi d'un petit
fourneau qui, à peu de distance du fond, avait une ouverture sur le côté, par laquelle j'introduisis la vapeur, au moyen d'un tube de fer communiquant avec une chaudière. Quand le fourneau fut bien attise avec du coke, et amené à un bon état, je plaçai dessus un vase rempli d'eau et je notai le temps nécessaire pour la porter à l'ébullition. Dans toutes les recherches, je me suis servi du.même vase d'eau à une même température (5o0 F.). Voici les résultats de quelques expériences, où le vase contenait 2 pintes d'eau Sans vapeur. En 5 minutes, 13o0 F.;
En io,
En 15, En 20,
18o; 200; 210.
Sans vapeur. En 5 minutes, 1450 Bouillait en ro minutes
Avec vapeur. En 5 minutes, 12o0 F.
En Io, En 13,
i85; lio8;
Bouillait très-fort en 14 min. Avec vapeur. En 5 minutes, 15o0; Bouillait en b, en 9 minutes.
Dans d'autres recherches on se servit seulement d'une pinte d'eau En 3 minutes, 1200; itio ; En 5, En 7, 190 ;
En 3 minutes, 140;
En 5, ioo ; Bouillait en 6 minutes k.
Bouillait en 8 minutes -1.
En 3 minutes, Il°. ; En 5,
190 ;
Bouillait en G minutes
En 3 minutes, 1600; Bouillait en 5 minutes.
Dans de nombreuses expériences les résultats ont toujours été les mêmes ; comme l'eau a constamment bouilli plus vite quand on a fait passer de la vapeur d'eau dans le
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