Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)

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ESAI SUR LE TEAITEMENT

n. 3. -- Réduction plus active. Liquation des scories. -- Cénzentation.

Plus bas, les noyaux se soudent enteeux par leurs angles. Ils n'ont pas changé de forme, seulement les parties saillantes sont légèrement déprimées et arrondies. Pilais peut *à peu l'agglutination devient plus marquée ; le tégument métallique prend de l'épaisseur; les noyaux se déforment et s'arrondissent. Tels sont les phénomènes qui se manifestent à la - région n. 3. Si dans cette région on coupe un des noyaux

(Pl. VII, fig. 2 ) , on remarque une. enveloppe malléable , d'un gris-terne, ayant quelquefois l'aspect d'une fonte blanche : c'est du

fer souillé de matières scoriacées, souvent à l'état cristallin. La surface extérieure est maculée par

des gouttelettes de scories d'un jaune-verdâtre sale qui exsudent au travers de l'enveloppe par des pores visibles à la loupe. C'est une véritable liquation. La surface intérieure de l'enveloppe

DU MINERAI DE t'ER A LA CATALANE.

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Or, en aidant ces observations de l'analyse, on trouve

r Pour les scories qui exsudent au travers de l'enveloppe métallique, une composition telle que l'oxygène de la silice est égal àla somme des quantités d'oxygène respectivement contenues dans les bases. Nous l'indiquerons sous le nom de silicate

neutre ou scorie neutre. Quand le minerai renferme assez de silice pour donner lieu à cette combinaison, on remarque un tégument métallique bien net, des scories bien fondues d'un jaune

verdâtre, donnant souvent des cristaux bien définis d'un brun vert; mais, si cette condition n'est pas remplie , il règne confusion dans les réactions, la pellicule tégumentaire est mal nourrie , et chargée de matières scoriacées, noires, pâteuses. C'est ce qui a lieu pour les mines fortes de la Craugne, qui Ont excès de calcaire et défaut de sable. Aussi Sôuvent l'escola , fondant des mines noires, s'est-il vu forcé d'ajouter du sable au feu pour en rendre le traitement possible (D).

est couverte de rugosités, d'appendices irréguliers et ramuleux de fer métallique. Ils expriment bien

20 Pour l'enveloppe métallique on a un fer aciéreux , souillé de scories. Deux analyses ont

la man ère dont la pellicule se- nourrit du fer qu'elle prend au noyau intérieur à Mesure qu'il

bas de la région n. 3, sur ioo parties,

s élabore , en donnant d'une part du fer métalli-

que qui se rend à l'enveloppe, et d'autre part des scories qui exsudent en gouttelettes à la surface extérieure. Ces appendices ramuleux bai-

gnent dans une zone de scories boursouflées, chargées de grenailles microscopiques ; on y remarque toujours, ainsi qu'a la surface extérieure, des traces du passage de corps gazeux. Quant .au noyau intérieur il est d'un gris noir foncé métallique , boursouflé, entièrement scorifié (C).

donné, terme moyen, pour deux téguments pris au 22 de matières scoriacées et 71 de charbon. A là région n. 4, la teneur en carbone s'élève jusqu'à partie pour (E).

3° 'Pour la zone fluide, boursouflée, qui sépare l'enveloppe du noyau intérieur, ,on trouve une scorie riche encore en oxide de fer, dont elle se dépouille peu à peu sous l'action des agents réductifs. On y remarque de à grenailles microscopiques qui se rendent à l'enveloppe favorisées dans leur transport par la fluidité des scories.