Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)

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Esse SUR LE TRAITEMENT

DU MINERAI DE FER A LA CATALANE.

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4. Enfin le noyau intérieur présente une Molière semi-fondue , boursouflée à la surface, d'un noir métallique, d'une texture vitreuse. Ce sont des scories très-riches en. ovine de fer qui s'élaborent sous l'action des réductifs.. De tous ces faits il résulte que., sous

C'est alors que, poussées par la palinque sous le nez de tuyère, les parties réduites vont se souder au massé en traversant le bain de scories qui

directe de ces agents qui pénètrent sous Venveloppe , cette dernière se nourrit aux dépens du

bu moins riches en oxide de fer, et que sous le vent elles cherchent à passer à l'état de scorie

noyau intérieur. Le phénomène que l'on voit sans cesse se reproduire, c'est que ce noyau abandonne peu à peu son excès d'oxide de fer, qui se réduit de manière à donner du fer métallique d'une part,

et une scorie neutre d'autre part. Un autre fait, bien important pour la pratique, se manifeste à mesure que l'élaboration marche ; l'enveloppé Mé-

tallique se cémente avec d'autant plus d'activité que le fer et le charbon y sont à l'état naissant. IdGioN n° 4. Élaboration active. Affinage.

Cémentation.

Descendons au bas de la région n° 3. Les phénomènes d'élaboration y sont activés par une tem.pérature plus élevée; la liquationmarche rapidement et provoque des .gerçures et des crevasses sur l'enveloppe métallique. Enfin dans la région n° 4, les,enveloppes se .soudent entre elles , s'a,

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platissent., le noyauintérieur se fond et s'écoule au bain qui corivre le massé, à l'état de silicates .très-basiques ( c'est-à-dire., qu'il y a trop d'oxide de fer pour que la somme de l'oxygène dés bases soit égal à l'oxygène de la silice, comme cela a lieu peur la scorie neutre). Ici les scories, dont était souillé le fer des téguments, se, séparent sous l'influence dune :haute température. C'est une espèce d'affinage, du, moins nous l'appellerons ainsi.

le recouvre. Là, sous le vent, fessuyement des scories se fait avec activité (F). Faisons remar-

quer ici que les scories du bain sont toujours plus neutre. L'excès d'oxide de fer qu'elles renferment a une tendance marquée à s'isoler, pour peu qu'il se trouve à distance un réductif avide d'oxygène.

Aussi les parties cémentées à l'ore éprouvent une décarburation rapide, provoquée par l'excès d'oxide de fer des scories qui, alors, se réduit en cédant son oxygène au charbon. Explication de la pratique usitée .pour marcher en fer

doux et en fit. fort.

On voit par là que, si on veut marcher en fer doux, il faut une allure rapide et soutenue. En effet, le minerai reste moins au contrevent, partant la cémentation y est moins avancée ; de plus, les noyaux intérieurs n'ayant pas le temps de s'élaborer à fore, les scories basiques qui affluent au bain sont plus abondantes. On se trouve ainsi dans

les conditions de plus complète décarburation des parties préalablement cémentées. Ces faits expliquent pourquoi les mines fusibles, comme les mines noires douces , comme aussi les minerais bien préparés et convenablement pourvus de fondants, sont propres au travail en: fer doux.

D'un autre côté, si on fond lentement, le minerai séjourne davantage au contrevent, la cémention y est plus avancée, les noyaux se présentent à la tuyère presque entièrement réduits, Tome XIII, 1838. 36