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ANALYSES

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

d'image double, quoique, par suite de la direction des rayons, la double réfraction eût dû être toujours plus forte que dans le cas du diamant, l'auteur a été conduit à rechercher si la duplication de l'image que présente quelquefois cette

négalité de leur pouvoir réfringent n'aurait pu

dernière substance, ne devait pas être attribuée à quelque autre cause. Il a examiné dans ce but la

lumière transmise à travers le diamant, en le

combinant avec une lentille concave de la même distance focale, de manière à rendre parallèles les rayons transmis. Cette expérience n'ayant rien indiqué dans la structure du diamant qui pût expliquer la séparation des images, l'auteur eut l'idée d'examiner de plus près la surface plane de sa lentille. Dans ce but, il fit tomber sur cette surface, placée dans une chambre obscure, un faisceau

étroit de rayons de lumière, et se servit, pour

l'observer de plus près, d'une lentille d'un demipouce .de diamètre. En faisant tourner la surface

plane de la lentille, il s'aperçut aussitôt qu'elle

paraissait couverte d'une multitude de lignes parallèles ou de veines, dont les unes réfléchissaient mieux la lumière que les autres, de manière à donner à la surface l'aspect d'un ruban rayé. La surface du diamant renfermait dans l'espace de moins de -ire de pouce, plusieurs centaines de ces veines ou couches, possédant des pouvoirs deréflexion et de réfraction différents les uns des autres; comme si, à l'époque de la cristallisation du minéral, les diverses couches dont il est composé, eussent été soumises à des pressions différentes, ou déposées sous l'influence de forces attractives d'une intensité variable. Si, comme le remarque l'auteur, les plans de ces diverses couches s'étaient trouvés perpendiculaires à l'axe de la lentille,

produire d'effet sensible sur l'image. Mais s'ils se trouvent parallèles à l'axe de la lentille, comme cela a lieu dans le cas actuel, chaque couche doit avoir un foyer distinct, et par conséquent donner naissance à une suite d'images empiétant partiel-

lement l'une sur l'autre. 2. Analyse de PITATCHÉTINE ; par M. Johnston.

mag., n° 75.) Ce minéral se trouve associé au minerai de fer dans les mines de houille du Glamorganshire et dans quelques autres mines de houille du centre de l'Angleterre, mais il est rare. Il est en lames minces, transparentes, jaunâtres, nacrées, ayant la mollesse de la cire. Il n'a pas

d'odeur à froid, mais quand on le chauffe il

exhale l'odeur de la graisse; sa pesanteur spécifique est de 0,906. Il fond à s s5° F. En le chauffant avec précaution, on peut le distiller sans le décomposer. Au contact de l'air, il s'altère peu à peu et devient opaque et noir à la Surface. L'alcool et l'éther le dissolvent, mais beaucoup mieux à chaud qu'à froid, et les liqueurs saturées à chaud le laissent déposer en grande partie par le refroidissement, sous forme de lames cristal-

lines nacrées. L'acide sulfurique bouillant l'attaque et le décompose, mais l'acide nitrique ne parait pas l'altérer. L'hatchétine renferme comme le gaz oléfiant

atome de carbone pour i atome d'hydrogène, car elle donne à l'analyse Carbone Hydrogène

0,859 0,146