Annales des Mines (1838, série 3, volume 13)
Page : Image 363
Révision de 12 janv. 2015 05:49:55, edited by Anonymes
725
RÉDUCTION
DES MINERAIS DÉ FER.
cas le plus fréquent. Les maîtres de forges de la Champagne seraient mieux que tous les- antres en position; -d'en faire l'essai. On vient 'de voir que les matières volatiles qui
vieht d'un rouge décidé jusqu'au centre, et fon peut même sans difficulté la ramollir jusqu'au
724
point de la -déformer. Ayant trouvé la limite de température à laquelle foxide de fer commence seulement ài être réduit par le charbon, j'ai voulu déterminer une autre
se dégagent du bois il la chaleur de troo° c., n'exer
cent qu'une action réductive insignifiante sur le
mite à laquelle la réduction fût complète. Polir,
pediide de fer. Il n'en est pas de même de la portion des matières volatiles que l'on ne peut expulser que par une chaleur plus élevée. En effet , ayant chauffé dans une cornue de verre, à la chaleur rouge cerise, quatre mélanges composés, l'un
de 3 gr. de peroxide de fer et i gr. de sciure de bois;- le second, de 3 gr. de peroxide de fer et o gr. ,7 de charbon roux ; le troisième, de 3 gr. de
peroxide de fer et ï gr. de charbon ordinaire ; et le quatrième, de 3 gr. de peroxide de fer et ï de charbontrès-fortement calciné, j'ai trouvé que dans le premier mélange le peroxide avait été ramené à peu près à l'état d'oxide magnétique; que clans le second la réduction était un peu moins
avancée; que dans le troisième elle l'était moins encore, quoique là matière fût très - fortement
attirable, et que dans le quatrième il ne s'était produit qu'une quantité tout à fait insignifiante de protoxide de fer. Si dans les mêmes mélanges on remplace le peroxide par des battitures , il n'y a pas la moindre apparence de réduction. Il est très-facile de chauffer une cornue à telle température que l'on veut, dont on se contente d'évaluer le degré par la couleur; il suffit pour cela de placer la cornue dans un creuset de terre en. l'appuyant sur le bord du creuset, et dételle façon que la panse occupe le centre et netouche pas les.parois.. En chauffant peu à peule creuset jusqu'à l'amener au blanc naissant, la 'cornue de-
,
celajai placé dans un petit creuset bien couvert un niélange de 6 gr. de battitures et _2 gr de charbon ayant servi de brasque pour un essai de fer, et chauffé ce creuset clans un fourneau de calcination ànne chaleur que l'on peut évaluer à 5o° pyromé-, triques. Au bout de très-peu de temps -la réducL' tion a été complète, et la masse s'est trouvée clian-:
gée en une poudre de fer métallique contenant encore du charbon. Comme dans les hauts-fdurneaux la température s'élève au moins à i4o° pS,'-,; rom é triques à la hauteur de la tuyère, il est "évident
que la réduction du-Minerai pourrait's'effectu* complétement bien au-dessus de ce point, si chaque particule d'oxidé se trouvait en contact avec le combustible. On peut aisément chauffer des fbUi:SàéNie'eèi'e
à plus de 5o° p. à l'aide de la flaMMeeiad'.é hauts fourneaux, il serait donc faCile'derMukel:é minerai de fer dans de pareils foitrii'eae`ii ISn'ji19én" faisâiil gealt que cela pût être avantageuei des briquettes avec du charbon'<eideâclian`k.",i)
Parmi les ondes des niétauxiià'U'eleir qui exigent pour se réduire au conie'des C'ômbustibles, une température aussi élevée au nadidi que foxide de fur, et d'autres qui se rédüisent beaucoup plus facilement. Au rouge cerise l'oxide de zinc n'est aucunement altéré par le charbon calciné ; mais à la chaleur blanche ( 5o ou. 6o° pyr.), il est réduit