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RÉDUCTION

complétement , et si l'on opère dans un creuset, les bords de ce creuset,Se trouvent hérissés d'aiguilles blanches d'oxide de zinc, qui se forment, par la combustion de la vapeur de zinc, au contact de l'air ou du gaz acide carbonique qui émane' du foyer. Le deutoxide d'étain n'est pas réduit non plus à la simple chal2ur rouge, ni même ramené à un degré inférieur d'oxidation parle charbon calciné ; mais à la chaleur blailehe, il ,se réduit completenient avec une-grande rapidité. chOu bon n'agit '.pas sur- racide antimonieux

à là température du plomb.fondant; mais oau. rouge il le réduit en métal en le faisant passer; par l'état-de pro toxide. A la température de 4000le deutoxide de cuivre

n'est pas altéré par le charbon; mais à la char leur rouge il est complétement réduit, et la panse de la cornue se trouve contenir une masse métal-

lique, d'un beau rouge, poreuse, qui occupe le mêrne.y.ôlutrie que 'l'oxide, et qui se laisse compriiner Cornme une éponge. Lorsqu'on dia tee, à la chaleur du bain de plomb, du deutoxide de enivre avec le _dixième de son poids dé scinre de bois, il se dégage de la fumée et-des huiles:.brunes; mais il.y a en même temps réaction des de-nx' matières l'une sur l'autre, et le deutoxiclesechange en protoxide, sans que celui-

ci contiennde.trace de cuivre métallique. La lithargei n'est pas réduite par le charbon calciné, à la température de 4000 c.; mais au

rouge, elle est amenée à l'état métallique, et si l'on ménage la chaleur avec soin, on peut obtenir le plomb sous forme d'éponge métallique tout comme le cuivre.

DES MINERAIS DE, FER.

727 Lorsqu'on chauffe de la litharge à 4.000 C. avec

le vingtième de son poids.de .sciure de bois, elle est réduite à peu près en totalité et transformée en éponge métallique, et il ne se dégage qu'une très-petite quantité de matières huileuses ; si l'on diminue la proportion de .sciure , ou -si l'on recouvre le mélange .avec de la litharge pure, fa réduction n'est pas tbiale , mais la sciure est Compiétement brûlée. Les houilles se comportent en général comme le bois à la distillation, et il est même plus facile d'en chasser la totalité des matières volatiles par la chaleur. Il. est donc probable qu'elles joueraient le même râle comme réductif, c'est-à-dire qu'elles n'agi raien't que parle charbon ou coke qu'elles laissent à la calcination. Cependant, comme, les vapeurs qui s'en dégagent ne contiennent que peu d'eau et sont moins oxygénées que celles qui pro-

viennent du bois, il est possible que les houilles soient plus efficaces que le bois pour opérer la réduction ; je n'en ai pas fait l'essai, mais j'ai examiné

ce qui a lieu dans la distillation. J'ai pris pour cela une houille très-riche en carbone, et considérée presque comme une anthracite, qui provenait des mines de la Cornbelle (grande couche), près Brassac , département du Puy-de-Dôme. Cette houille est d'un beau noir, fragile, tendre, feuilletée clans divers sens, et à cassure conchoïde luisante dans le sens transversal. Sa poussière est noire, elle colle et elle perd o, 173 de son poids par la calcination. On en .a introduit 3 gr. réduits en poudre dans une petite cornue, et l'on a chauffé celle-ci au bain de plomb ; la matière est restée

pulvérulente, son poids n'a diminué que de Tome. XIII , 1838.

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