Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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NOTES.
EMPLOI DU BOIS EN NATURE.
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Dans les hauts-fourneaux où l'on ne consomme
7
NOTE 1.
de bois en nature, on ne s'est guère aperçu de la diminution du produit journalier ; et ce fait s'explique facilement, car le charbon provenant de la distillation du bois n'entre que pour ou dans le volume total, et par suite son
Je joins à cette notice quelques détails sur d'autres essais faits au fourneau de Vellexon, afin de chercher à utiliser les s'échappent du gueulard, pour vapeurs combustibles, quiEntre le gueulard et le four à air la réduction du minerai.
influence sur la marche du fourneau doit être fort peu sensible (1). Dans les fourneaux où l'on emploie le bois torréfié ou charbon roux, je vois également, d'après
mettaient le mélange de l'air extérieur avec les gaz du gueulard, de manière à ce que la flamme conservât ses proprié-
que 7: ou
le mémoire de M. Sauvage, que la production mensuelle a diminué, et que le volume du vent, lancé par la machine soufflante, a été plus considérable que dans la marche au charbon.
L'expérience n'a pas encore prononcé d'une manière bien positive sur. les meilleures formes à
adopter pour l'intérieur des fourneaux au bois. Toutefois, d'après les résultats de quelques fondages , il paraîtrait qu'il convient de rétrécir l'ouvrage, et de lui donner une plus grande hauteur que dans les fourneaux marchant au charbon de bois. Il y a, ce me semble, une certaine analogie entre les essais faits pour employer dans les hauts-fourneaux une grande proportion de bois en nature, et ceux entrepris à Vizille pour employer l'anthracite au lieu de coke, pour (1)
la fusion des minerais. La lenteur et l'irrégularité de la descente des charges, le faible rendement des minerais, ont été attribués à l'état de division dans lequel l'anthra-
cite se réduisait dans le fourneau sous l'influence de la cha-
leur. On n'a pu parvenir à un roulement passable, lorsqu'on a mélangé l'anthracite au coke au delà d'une certaine proportion. ( Annales, tome IV, page 127.)
chaud se trouve un four peu étendu, sur la sole duquel nous avons placé le minerai à réduire : on avait fermé aussi bien que possible la plupart des ouvertures qui per-. tés réductives. La température du four suffisait pour la cuisson de la chaux. Le minerai soumis au grillage était
celui de la fontaine Godard. J'ai examiné deux échantillons retirés après demi-heure et après 2 heures de grillage ; tous les deux étaient très-magnétiques ; l'acide muriatique les attaque facilement sans dégagement de gaz. La proportion relative des deux oxictes de fer a été recherchée au moyen de l'acide sulfureux et du muriate de baryte. Le minerai, après 2 heures de grillage, renferme Argile et silice gélatineuse.
Alumine soluble. Peroxide de fer
.
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Protoxide de fer Oxide dt manganèse.
0,07 oxygène. rapports 0,07 3 0,57 0,175. . 0,26 0,059. . 1 0,02 .
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0,99
Le minerai retiré après heure, a donné 0,91 Sulfate de baryte. 0,61 Correspondant à peroxide de fer. . 0,23 D'où protoxide Ces résultats prouvent que les minerais se réduisent facilement en oxide magnétique , mais qu'ils ne dépassent pas ce degré de réduction. En disposant le gueulard d'une manière plus convenable, de manière à pouvoir introduire des quantités d'air déterminées dans le mélange réductif, ,
et en mêlant le minerai avec de la sciure de bois, on parviendrait sans doute à une réduction beaucoup plus, avancée.