Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)

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NOTES.

de chaux tout àfait blanc. Si la chaux produisait le même effet sur les menues houilles que sur le bois, il serait facile d'obtenir des fours à réverbère complétement fumivores. J'avais pensé d'abord qu'il y aurait avantage à substituer, dans le haut-fourneau, la chaux vive au calcaire employé comme castine. On a vu que celui-ci absorbait, dans la partie supérieure du fourneau une quantité notable d'acide acétique. La chaux vive placée dans les mêmes circonstances se déliterait sous l'action de la vapeur d'eau et l'absorberait en même temps que l'acide acétique et le goudron. L'acétate de chaux formé nese décomposant qu'au rouge naissant , en dégageant de l'esprit pyro-acétique , les propriétés fortement réductives de celui-ci pourraient être utilisées. Le grand état de division de la chaux après son extinction dans le fourneau, serait peut-être un obstacle à la réussite de ce procédé. En employant la chaux vive au lieu de castine, dans les fourneaux au charbon de bois , on éviterait une cause assez active de refroidissement du courant d'air. On sait, en effet, d'après les expériences de M. Bischoff (Annales, tom. IX, page 301), qu'en décomposant le carbonate de chaux par la chaleur à une température évaluée à 12000 au moins; le gaz qui se dégage n'a qu'une température de 25°; la quantité de chaleur rendue latente est donc très-considérable.

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NOTICE Sur l'a mage du plomb argentifère par voie de cristallisation, en Angleterre; Par M. SENTIS, Edéve ingénieur des mines.

Dans un voyage métallurgique entrepris l'année dernière, nous avons vu pratiquer en Angleterre le procédé de l'affinage du plomb argentifère par voie de cristallisation, annoncé ,-il y a deux ans, par une notice insérée dans les Annales des mines. Curieux de vérifier les heureux résultats auxquels les manufacturiers anglais prétendent arriver, ou au moins d'examiner ce qui se passe pendant l'opération , nous avons rapporté des échantillons du plomb d'ceuvre à diverses époques du traitement, et nous avons examiné sa richesse en argent. Les détails de manipulation de ce procédé très-délicat, que l'on peut désirer voir s'établir dans nos usines françaises, ne nous ayant pas paru sans importance, nous les avons étudiés avec soin. C'est l'ensemble de nos connaissances à ce sujet que nous mentionnons maintenant. Décrivons d'abord l'opération telle que nous l'avons vu pratiquer à l'usine de Newcastle, appartenant à MM. Locke, Blackett et comp. Fourneau. L'appareil d'affinage se compose de cinq grandes chaudières de fonte, chauffées chacune au moyen d'un foyer particulier, et de deux plus petites, ayant aussi leurs foyers. Ces

chaudières, s'appuient, par une partie de leur surface supérieure, sur des briques taillées et dis-