Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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NOTICE SUR L'AFFINAGE
que chaudière, et chacune de ces opérations donne
lieu à des cristaux que l'on jette à terre pour les remettre ensuite dans la chaudière d'où on les a extraits, et qui ont, ainsi qu'on nous l'a assuré, une teneur à peu près égale à celle de l'alliage
primitif. Enfin, le plomb résidu et riche des chaudières n° 2 et no 3, et que l'on verse respectivement dans les chaudières n" i et n° 2, a une
chesse peu différente de celle du plomb traité dans chacune de ces chaudières. On voit par- là en quoi consiste l'artifice du procédé; on proportionne les produits de chaque cristallisation de telle sorte, que chaque alliage riche et chaque alliage intermédiaire rentrent toujours à peu près, le premier dans la teneur de l'alliage traité dans la chaudière précédente, et le second dans celle de l'alliage traité dans la chaudière d'où on l'a extrait. Ce dernier tableau montre d'ailleurs que par trois cristallisations répétées sur le plomb d'oeuvre de la teneur mentionnée ci-dessus, on finit par obtenir du plomb ayant une richesse plus de dix fois plus petite que la richesse primitive. Si nous considérons le premier tableau, nous voyons que quatre cristallisations répétées sont nécessaires pour amener le plomb à une teneur qui surpasse encore le 7'7, de la teneur primitive. Ainsi les dépenses en main d'oeuvre et en combustible, pour amener ce dernier plomb (de richesse 0,0012290) à une richesse réduite au dixième, seront plus grandes que pour le premier plomb
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DU PLOMB ARGENTIFÈRE.
nombres 1,42, 1,51, 1,66, 2,54, qui vont en augmentant de plus en plus. Remarquant enfin que le rapport entre chaque plomb riche et le plomb pauvre qui lui correspond, va sans cesse en augmentant, on peut conclure que la séparation du plomb et de l'argent se fait d'autant mieux, que le plomb argentifère est plus pauvre en argent : résultat conforme à celui que donne la comparaison des données définitives des deux tableaux cidessus.
Ces résultats ne sont pas aussi satisfaisants que ceux annoncés à l'usine de Newcastle. En effet, on y prétend que la teneur du plomb riche séparé dans une première cristallisation d'un plomb, contenant, par exemple, ici onces par fodcler (1), est à la teneur de celui-ci dans le rapport de ï à 3,33 ou 3,35; la séparation du plomb et de l'argent se ferait donc d'une manière plus tranchée que nous ne l'avons trouvé clans les deux exemples cités plus:haut. Or, cette différence entre les résultats annoncés et ceux qu'ont donnés des coupellations faites avec soin, a cette conséquence facheuse , qu'elle fait désirer la discussion de résultats économiques communiqués, fondés peut-être sur une base peu sûre, et cependant difficilement contestables. Ces résultats ne diffèrent pas de ceux publiés dans la notice que nous avons mentionnée, et que renferme la troisième série des Annales des mines.
(de richesse 0,0002340). Si l'on considère d'ailleurs
54o quintaux de plomb, tenant 5 onces d'ar-
les rapports entre la richesse de chaque plomb pauvre et le plomb d'où il provient immédiatement, ou ces rapports renversés, on trouve les
(1) 1 fodder
quintaul de 112 liv...., 1.065h,69.
Tome XIV , 1838.
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