Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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NOTICE su
DU PLOMB ARGENTIFÈRE.
L'AFFINAGE
neau de raffinage surpasse rarement 3 quintaux
gent par fodder, ont donné, après trois cristallisations, les résultats suivants: 440 quintaux de plomb pauvre tenant -; once
pour chaque fodder de plomb coupellé. Cette con-
d'argent par fodder ;
15 quintaux de plomb tenant environ 5 onces d'argent par fodder; 84 quintaux de plomb riche tenant 29 onces d'argent par fodder; quintal de plomb perdu. L'affinage par cristallisation et la coupellation des 84 quintaux de plomb à 29 onces, ont donné lieu aux frais suivants Affinage par cristallisation. sh.
liv.
3
2 12 3
1
4
4 0
Main d'oeuvre Combustible .
Droit de patente quintal de plomb perdu
Coupellation.
liv. sis. d.
Main duvre: 3 sh. Cd. par fodder de plomb coupellé. o i4 Combustible: 12 e. 7o liv. par fodder de plomb coupellé Matériaux de coupelle et frais divers Perte en plomb 1/i4 du plomb coupellé
o
8
0
6
'2
3
8 4
8 12 o
910
Ajoutant on a total des frais du traitement nouveau
tandis que les frais sont, dans l'ancien procédé.
13
o
54 16
7
1-; .
.
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Tout en admettant l'exactitude de ces renseignements, qu'il nous soit permis de dire que la consommation en combustible nous paraît portée _à un taux bien élevé; car dans toutes les usines aux environs d'Alston , que nous avons visitées, la quantité de houille consommée dans le four-
sidération et d'autres nous font présumer qu'une coupellation, qu'il paraît possible de mieux conduire, soutiendrait un peu mieux la comparaison avec l'affinage par cristallisation. Maintenant l'avantage de ce dernier procédé se
soutient-il également pour des plombs de diverses richesses en argent et de diverses natures ? C'est ce qu'il serait important d'examiner, et à cet égard nous ferons les remarques suivantes. Supposons qu'au lieu d'avoir à traiter un plomb contenant 5 onces d'argent par fodder, on ait à affiner un plomb qui ait une teneur quintuple par exemple : les tableaux que nous avons dressés précédemment nous montrent que la séparation du plomb pauvre ayant une teneur près de dix fois moindre que la teneur primitive, exige déjà une dépense plus forte en main d'ceuvre et en combustible ; par conséquent, pour amener ce plomb à la richesse des plombs de litharge , la dépense de l'affinage par cristallisation se trouvera
augmentée dans un assez grand rapport, la main .d'oeuvre et le combustible entrant pour plus de moitié dans la dépense établie ci-dessus. Que sera-ce donc si l'on donne à traiter des plombs contenant ioo onces par fodder, comme les plombs de Pontgibaud? Et ces plombs sont encore moins riches que beaucoup de ceux de Poullaouen et de Vialas.
Remarquons en outre que les frais de coupellation augmentent jusqu'à un certain point avec là richesse du plomb d'ceuvre : en effet , phis'ce