Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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PROCÉDÉ POUR BLANCHIR
de barreaux de cette dimension, soit d'et-Mron
14.000 kilog. par mois. Mais si , au lieu de laisser la fonte dans le weiss-ofen pendant une heure et demie, on fait durer cette opération pendant deux heures , alors la décarburation de la fonte est plus complète, et l'affinage n'exige pas au delà de 20 pieds cubes de charbon pour too kilog. de massiaux , ayant de or",o8 à om,to d'équarrissage. Le rendement de la fonte s'élève à 86 Dans ce cas , un foyer d'affinage produit par semaine de 5.5oo à 6.000 kilog., soit de 22.09g à 24.000 kilog. de massiiùtX par mois. L'accélération dans l'affinage de la fonte ne laisse pas le temps aux ouvriers de donner au fer en barres des, dimensions au-dessous de o'",o8 om,io d'équarrissage. Ces barreaux étant très-imparfaitement soudés, il est indispensable de les soumettre à l'action d'un four à réverbère à réchauffer. Les fours dont on fait usage sont alimentés par de la tourbe, et les massiaux sont laminés en barres de toutes dimensions, cercles , feuillards, etc. On consomme dans cette dernière opération 8o de tourbe pour Io°. de fer forgé. La main-d'oeuvre pour l'affinage de too kil, de fonte blanche est d'environ i florin 16 kretizer,, soit 2 fr. 72 cent. On paie en salaires d'ouvriers pour I00 kil, de fer en barres étiré au marteau j flor. 22 krenz: , oit 2 fr. 94 cent. ujEt.pour too kil. de fer étiré au laminoir QUand ce sont de gros échantillons, tels que les bandages de roues, 6 kr., soit o fr. 22 C. Quand 'ce sont de petits échantillons au-dessous.
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LA FONTE DESTINÉE A L'AFFINAGE.
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de 14 livres la barre, de 12 à 15 kreuzer, , soit de 43 à 54 centimes.
Quand c'est de la verge de clouterie ( petits carrés), 24 kreuzer , soit 86 centimes. Ce sont les prix de l'ancien procédé d'affinage ; mais, comme avec le maséage de la fonte, la fabrication a été augmentée d'un cinquième, on espère pouvoir réduire les frais de main-d'oeuvre en proportion. L'introduction du nouveau procédé d'affinage à l'usine de Kcenigsbronn a eu plusieurs avantages bien constatés : le premier est d'avoir contribué au perfectionnement de l'affinage proprement dit , qui jusqu'alors était fort retardé. Le second est dans la substitution de la tourbe à une partie du charbon de bois , circonstance très-favorable en ce que la tourbe s'obtient dans cette localité, à des prix fort au - dessous de celui de l'autre combustible. Mais dans les usines où les procédés d'affinage sont plus parfaits, et oit la tourbe ne peut s'ob-
tenir à bon compte, les avantages du blanchiment de la fonte au weiss-ofen sont nécessairement moindres et peut-être nuls. On pourrait penser que l'emploi de la chaleur perdue des foyers d'affinage pourrait remplacer le réchauffage à la tourbe ; mais on ne pourrait guère obtenir de cette manière la chaleur soudante nécessaire pour le laminage des massiaux , d'autant plus que la diminution de la quantité de combustible employé dans l'affinage, aurait pour résultat presque nécessaire une diminution
dans l'intensité de la chaleur dégagée par la flamme perdue.