Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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sur le bord supérieur ': de sorte que, lorsque de l'eau , coulant par un ajutage, s'y était élevée à une certaine hauteur , il suffisait, pour en avoir très-exactement le volume, de mesurer la distance entre sa surface et le point de repère ; cette mesure s'exécutait à l'aide d'une tige terminée en pointe, et indiquant les dixièmes de millimètre. L'eau sortant de l'ajutage était conduite au cuvier par un tuyau ou entonnoir dont, à un commandement donné , l'extrémité supérieure était instantanément mise sous l'orifice de l'ajutage. La durée de l'écoulement était donnée par un compteur indiquant les quarts de seconde. Pour avoir la vitesse avec laquelle l'eau sortait Vitesse de sortie de l'eau, réellement de l'ajutage, on avait établi, à un certain abaissement el. (voyez la figure) au-dessous de son orifice et sur la terrasse du chateau d'eau, un plancher fait avec de forts madriers, bien horizontal , ayant au milieu une échancrure longitudinale de oc, 10 de large, et dans laquelle
passait le jet. Sur un des bords était une échelle divisée en millimètres. Lorsque M. Castel voulait avoir la distance ,fg, il se baissait, mettait son oeil au niveau du plancher, passait une aiguille en fer au milieu du jet, et elle lui donnait sur l'échelle la distance cherchée ; à l'aide des deux longueurs ef et fg, ou x et y, il avait la vitesse par la formule 2,215 Des erreurs de l'observation.
SUR L'ÉCOULEMENT DE L'EAU, ETC.
NOUVELLES EXPÉRIENCES
ainsi. que nous l'avons déjà vu,
D'après ce qui a été dit sur la manière dont les charges et les dépenses ont été mesurées, il ne saurait y avoir, sur ces quantités, des erreurs, au moins assez grandes pour affecter les résultats obtenus. Il n'en est pas de même de celles qui peuvent
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avoir été commises sur la mesure des diamètres. Quoique M. Castel ait pris et repris ces mesures un très-grand nombre de fois, et avec tout le soin dont il était susceptible, il ne saurait en répondre à un demi-dixième de millimètre près; et une telle erreur eu entraînerait une d'un demi-centième sur la valeur des dépenses et des coefficients calculés.
Il y aurait à peu près une incertitude pareille relativement aux vitesses de sortie. Elles ont été déterminées en supposant que l'axe des ajutages était dans un plan horizontal , ainsi que dans un plan vertical passant par le milieu de l'échancrure du plancher : or, malgré toutes les précautions prises, on ne saurait répondre d'une petite déviation à l'égard des deux plans. Cependant, comme celles relatives au plan vertical étaient visibles, en ce qu'elles jetaient le jet plus d'un côté de l'échancrure que de l'autre, et que la différence n'a pas dépassé o ,o5 , on peut bien présumer que les déviations par rapport à l'autre plan, et par
suite les erreurs dans les vitesses-, comme dans les autres circonstances de l'écoulement, n'auront été
que très-petites.
Un examen attentif des résultats donnés, au tableau suivant, par le plus consciencieux. et le plus exact des observateurs, ne laissera point de doute à cet égard. Et encore ici, nous aurons une belle et précieuse suite d'expériences dont la science sera redevable à M. Castel.