Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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NOUVELLES EXPÉRIENCES
ETC.
l'horizontale menée par l'orifice de l'ajutage, l'équation de la courbe sera (Mécanique de M. Poisson, n° 208)
y x tang. i
4n'h cos.'i Désignons par A l'amplitude du jet, qui est la portion de l'horizontale comprise entre l'orifice et le point où elle
est rejointe par le jet, et où, en conséquence, y = 0,
'97 NOTICE
Sur l'affinage de la fonte au charbon de bois par la méthode nivernaise; Par M. IL LE COCQ, Ingénieur des mines (1).
l'on a, toute réduction faite
A = 2n' h sin. 2 i. Pour la plus grande élévation du jet, ou la plus grande ordonnée V, correspondante à l'abscisse, qui est la moitié de l'amplitude, on aura n° h sin.'i.
Divisant cette égalité par la précédente, il vient sin. i 4V A cos. i. Cela posé, supposons qu'il s'agisse d'établir, dans un-, lieu où la charge d'eau est de 8 rnetres , une rangée d'aju-
= = tang.
tages devant porter chacun 0,003 mètre cube d'eau, à 41,
11 mètres de distance, en l'élevant à 6 mètres au-dessus du. 8point de départ ; on a ici pour la charge. 11m A Pour l'amplitude du jet. = Pour la plus grande élévation 0,003 =e Pour la dépense en eau i 65° 22' La formule (4) donne Le carré du sinus de cet angle mis dans l'équation (3) , où. V et h sont connus, donnera : n = 0,953. Le tableau, colonne 10, montre que ce coefficient appartient à un ajutage dont l'angle de convergence est d'environ 11.. Pour un tel ajutage, d'après le même tableau, colonne 6,
le coefficient nt = 0,94Q; et la formule ordinaire de la nt: d2V 2gh ; donnera d = 0m,0180. 4 Ainsi, on satisfera à la question proposée en plaçant, aux points indiqués, des ajutages coniques ayant 0m,018 de diamètre à la sortie, avec une convergence de 1 1 ° , et en les inclinant à l'horizon de 65° 22'. dépense Q
Aucuns renseignements positifs ne permettent
origine
de fixer l'époque à laquelle la méthode d'affi- d. Pr.cd&nage, dite méthode nivernaise, a été introduite ou a pris naissance dans le pays, d'où elle a tiré son
nom. L'opinion la plus généralement répandue, est que l'établissement des forges, où se pratique ce procédé (l'affinage, et que l'on nomme petites forges, remonte à environ 3oo ans. Cette époque doit être la même que celle de l'établissement des hauts-fourneaux dans le Nivernais. L'analogie de ce procédé d'affinage avec celui de Styrie fait présumer qu'il a été importé de ce dernier pays. Quels perfectionnements successifs a subis cette méthode, c'est ce qu'il serait difficile de dire?
Nous l'examinerons seulement telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui. Le nombre des petites forges où l'on convertit en fer la fonte en gueuse est actuellement peu
considérable. Dans les forges où l'on ne fabrique que du fer, on consomme en général une grande quantité de ferraille. Cette ferraille se compose soit de débris de vieux fer, soit de morceaux de fonte extraits des laitiers des hauts-fourneaux. On ( 1 ) Cette notice est extraite d'un rapport adressé à M. le
directeur général des ponts et chaussées et des mines au commencement de l'année 1836.