Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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TERRAINS DE TRANSITION
terrains de transition.
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de la France qui a été exposée au cours de géologie de l'Ecole des mines. M. Boblaye a trouvé, depuis la rédaction de ce mémoire, des coquilles fossiles au milieu de ce schiste maclifere : cette découverte importante (1) prouve d'une manière certaine le métamorphisme que j'avais établi par de simples considérations géologiques.
Le granite rose à grands cristaux que j'ai signalé comme formant une bande qui court
Du terrain de transition.
qui a peu ressenti ce mouvement, est presque exclusivement composée du terrain silurien ; il résulte de cette disposition que c'est principalement dans la partie nord, c'est-à-dire dans le
L'analogie que l'on observe entre les couches des terrains de craie qui forment les escarpements qui bordent la Manche entre Douvres et Calais, se reproduit pour les terrains de transition , de sorte qu'on peut sur une carte géologique tracer le pro-
Division des
DE L'OUEST DE LA FRANCE.
longement de ces difP:wen tes formations en France et en Angleterre. Les divisions principales sont les mêmes, seulement il existe quelques différences pour certaines couches qui forment pour ainsi dire de vastes amandes, et ne se reproduisent pas sur de grandes longueurs. Les bases principales du travail intéressant, que M. Murchison a fait sur les terrains de transition du pays de Galles, étant généralement admises, j'adopterai les noms qu'il a proposés. Je désignerai par conséquent sous le nom de Cambrien le groupe le plus inférieur des ter-
rains de transition de Bretagne, et je donnerai celui de Silurien au terrain de transition qui le
recouvre. La troisième assise de ces formations, qui comprend le vieux grès rouge, le calcaire carbonifère et le terrain houiller, n'est représentée en Bretagne que par quelques lambeaux houillers sans importance, tandis que dans le pays de Galles il recouvre une assez grande surface. (1) Compte rendu de l'Académie des sciences, 1" semestre, 1838, pag. 186.
est-ouest et divise la péninsule ouest en deux par-
ties, a pour ainsi dire posé la limite entre les deux groupes de terrain de transition. Arrivé au jour après le dépôt de ce terrain, il a soulevé principalement son extrémité nord, et il y a fait sortir le terrain cambrien , tandis que la partie sud,
Cotentin et la Normandie, qu'on doit rechercher les superpositions transgressives qui fournissent des preuves directes de l'existence des deux terrains de transition ; effectivement la plupart des Position relative vallées y sont ouvertes dans le schiste inférieur, des terrains' tandis que beaucoup de som mités sont au contraire transition.
surmontées par le grès qui forme la base du système silurien ; les buttes de Clécy, que j'ai déjà eu l'occasion de citer, fournissent sur toute leur longueur des exemples frappants de superposition transgressive (PI. 111, fig. 2 et 3); on en trouve aussi
de très-marqués dans les environs de Cherbourg et de Mortain. Il est au contraire très-rare d'en observer dans la partie sud du bassin occupé par le terrain de transition; de plus, dans cette partie de la Bretagne , la ligne de contact des deux groupes
se trouve en général peu distante de la bande de granite. Il en résulte que les modifications qu'ils ont éprouvées leur ont souvent donné des caractères analogues, qui ne 'permettent que difficilem entde l es distinguer. Cette proximité des granites est également cause que les directions des couches
qui fournissent généralement un guide si sûr en
de