Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)

TERRAINS DE TRANSITION

DE L'OUEST DE LA FRANCE.

espèces de nuds de distance en distance ; ces tiges sont placées presque toujours perpendiculairement

gne. Sa dureté, comparée au peu de résistance des autres roches du terrain de transition , explique suffisamment pourquoi la plupart des coteaux sont

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à la direction des couches, c'est-à-dire dans une position inverse à celle qu'auraient dû prendre des corps chariés par les eaux; il faut donc qu'ils appartiennent ou à des coraux qui ont vécu sur la place même où on les observe actuellement, ou à des plantes qui ont végété en même temps que le grès se déposait. Ou peut supposer encore,

composés de grès; il est remarquable que cette disposition se retrouve en Belgique. Cette loi générale serait extraordinaire si elle n'était en rapport avec la nature même de la roche, car il serait impossible qu'elle fût le résultat seul de la superposition des couches, lesquelles ont éprouvé tant de dislocations depuis leur dépôt. Elle se lie du reste avec une circonstance particulière qui vient à l'appui de l'explication précédente, c'est que les schistes plongent ordinairement en

que ces tiges appartenaient à d'anciens tubes creusés par des coquilles lithophages, et que les stries transversales qu'ils portent sont les traces des valves de ces fossiles.

sens différents sur les deux pentes des collines de grès, d'où il résulte que chaque série de collines représente autant de rides du terrain de transition. Des schistes noirs , bleuâtres , recouvrent le grès; c'est à cette assise du terrain silurien que je rapporte les ardoises d'Angers, et en général les schistes tégulaires susceptibles d'être exploi-

Ces grès forment une série de couches assez puissantes, mais en général peu épaisses ; elles

sont séparées les unes des autres par des lits minces d'argile blanche ou jaune. Ces grès sont

fréquemment micacés; quelques couches ont peu d'adhérence et se désagrègent sous forme de sable. C'est la roche la plus constante du terrain silurien, c'est aussi la plus importante

tés. Il existe cependant quelques carrières ouvertes dans le schiste du terrain cambrien , mais les ardoises en sont toujours épaisses, et ne servent qu'à des usages locaux; telles sont celles de la Nozay et de Biia près Redon, sur les bords de la Vilaine. Le schiste auquel elles appartiennent est en général talqueux et beaucoup plus

parce qu'elle fournit un horizon géognostique pré-

cieux, pour la classification des terrains de tran. sition de la Bretagne. Le grès forme la plupart des cimes saillantes du terrain de transition. Les buttes de Clécy , dans le département de 'la Manche, en sont couronnées; les petites chaînes que l'on traverse en allant de Rennes à Nantes, les Montagnes-Noires situées au sud du département

lustré que le schiste tégulaire du système silurien. C'est à cet étage qu'existent les couches d'ampélite qui sont quelquefois très-nombreuses. Au-dessus des schistes on retrouve de nouvelles couches de grès, mais elles sont en général beaucoup moins épaisses que celles qui forment la base de ce groupe de terrain de transition.

du Finistère, sont composées de cette même roche. Le grès forme La position constante du grès au sommet des co-

le sommet des coteaux.

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teaux donne au premier abord des doutes sur sa place dans le terrain silurien ; quelques géologues Je regardent comme assez élevé dans la série, mais plusieurs coupes que je donnerai bientôt feront voir qu'il occupe véritablement la place que je lui assi-

Les schistes reprennent : ils sont indistinctement d'un noir bleuâtre, verts, ou lie de vin; il

jll

Des schistes noirs