Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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TERRAINS DE TRANSITION
est rare qu'on exploite des ardoises dans cette seconde série schisteuse; dans tous les cas elles sont mauvaises et se décomposent facilement. La seconde série de couches de grès quartzeux manque
la plupart du temps. Ces schistes tendres forment la partie supérieure du système ardoisier ; c'est au Calcaire.
milieu de cette assise qu'existe le calcaire à spi rifers
Anthracite.
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Terrain cambrien. Les couches inférieures du terrain cambrien sont partout en contact avec le granite ; il en résulte que ces couches ont éprouvé des altérations qui en voilent les Caractères; souvent même on est embarrassé pour tracer la limite entre les ro-
d'une manière indistincte. Dans la coupe entre Rennes et Nantes, que je décrirai par la suite, voit constamment ces deux roches passer de l'une à l'autre. C'est aussi à cette hauteur que se trouvent certains grès avec beaucoup d'empreintes de coquilles. Le système des couches d'anthracite des bords de la Loire vient après ; il fait partie du terrain silurien, dont il forme constamment l'étage su-
ches anciennes et les couches de transition. -Presque toujours ces couches inférieures sont à l'état de schiste micacé ou de schiste talqueux : elles contiennent alors fréquemment des macles et des stauroti d es. Les macles y sont surtout habituelles; elles sont quelquefois en cristaux parfaits, mais le plus ordinairement elles ne sont représentées que par des 'noeuds cristallins dont la forme est anguleuse, et souvent même par de simples taches qui donnent au schiste un aspect maculé très-remarquable. Cette disposition n'est pas au reste particulière au terrain cambrien elle se retrouve dans les couches schisteuses du terrain silurien lorsqu'il est en contact avec le granite, et sous ce rapport les roches altérées des deux systèmes sont iden-
couches de roches arénacées ; il se compose de poudingues, contenant beaucoup de galets de phanite (ou quartz noir), de grès et de gra uwacke à grains fins, et d'un calcaire contenant des am-
observe même le passage de certaines grauwackes à des roches cristallines. Le terrain cambrien commence donc presque toujours par des schistes micacés ou des schistes
plexus.
Le terrain silurien présente encore plusieurs autres roches, mais elles sont étrangères et pa-
épaisse, ces roches forment presque à elles seules, tout ce terrain , qui présente partout une grande
raissent y avoir été introduites. Les couches que je viens d'indiquer ont à peu près leurs correspondantes dans le pays de Galles et en Belgique. Je montrerai cette analogie à la suite de la description du terrain silurien.
exemples que je vais donner. La rade de Cherbourg est creusée dans une dépression du terrain cambrien ; elle est défendue Evironie Torne XIV, 1838. Cherbourg.
exploité sur les bords de la Loire, depuis Angers jusqu'au delà de Mont-Jean. Ces calcaires contiennent aussi fréquemment des trilobites. Des grauwackes.
DE L'OUEST DE LA FRANCE.
La plupart des gra uwackes schisteuses , verdâtres et violettes, si abondantes dans le système sil urien, dépendent de ces schistes ; elles alternent avec eux
périeur; il constitue cependant un système à part, en ce sens, qu'il présente un retour de
tiques; néanmoins les altérations sont plus évidentes pour le terrain silurien , attendu qu'on
talqueux. Quand cette formation n'est pas très-
uniformité, ainsi qu'on le verra pats quelques