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TERRAINS DE TRANSITION

DE L'OUEST DE LA FRANCE.

mais le sommet de la montagne est couronné de grès -quartzeux blanc à grains fins trèsesquilleux , entièrement analogue au quartzite qui se trouve constamment à la base du terrain silurien ; il est dès-lors hors de doute que les

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guerles deux terrains de transition diminuent donc

à mesure qu'on s'approche de cette partie de la Bretagne. 11 est d'autant plus naturel de les confondre, que le terrain cambrien, presque toujours à l'état de schiste maclifère , peut être regardé comme formant la partie inférieure du terrain silurien qui serait altéré. Les directions des couches si positives, si caractéristiques dans toute la contrée dont nous nous sommes occupés jusqu'ici, deviennent presqu'incertaines à l'extrémité ouest de la Bretagne, non qu'elles présentent de grandes variations , mais parce que les deux systèmes offrent une direction presque commune, qui se

galets. quartzeux appartiennent à une couche de poudingue qui forme l'assise la plus inférieure de Superposai°, ce terrain : le sol partout caché par les bruyères, du schiste à lasur mon-le m'a empêché de reconnaître la direction de ce tagne de Feu- grès; cependant comme j'ai parcouru cette monbusquet. tagne .dans presque tout son pourtour , et que nulle part je n'ai vu le grès descendre jusqu'à son pied je suis convaincu qu'il forme un chapeau .:sur la chaîne du Feubusquet , et dans ce cas il -recouvre en stratification discordante le schiste, qui entre presque verticalement dans le flanc de cette montagne. Il serait intéressant de vérifier cette conjecture, qui ne permettrait plus aucun

doute, sur la distinction des deux terrains de tran:Sition dans cette partie de la Bretagne.

Limite ouest du')' tLe bassin intérieur, occupé par le terrain cam-

rapproche beaucoup de celle du terrain cam-

LI

brien. Elle est aussi peu éloignée de la direction qui résulte des dislocations E.-0. ; on peut donc supposer, ou que le terrain silurien, qui est trèsdéveloppé, et qui est caractérisé à la fois par la nature de ses roches et 'celle de ses fossiles, est déposé dans une vallée profonde, ouverte dans la direction du terrain cambrien, de sorte qu'il présenterait encore la trace de ce dépôt, ou que tous les terrains ont été également affectés par le soulèvement E. - O. , qui a réagi si profondément sur le. relief de la Bretagne; dans cette dernière supposition, la direction des couches peut avoir

bassin de Pler- bien, se, ferme près de Rostrenen par le rappromel.

chement des deux bandes de granite qui forment les côtes Nord et Sud de la Bretagne. Ce resserre-

ment n'a que peu de longueur, et la pointe extrême de la Bretagne présente un second bassin occupé par le terrain de transition, et qui a pour limites les montagnes d'Arrée au nord , et les montagnes Noires au sud. Toute la partie comprise entre ces deux chaînes est formée par le

été influencée par celle du terrain cambrien qui est au-dessous. En effet les dislocations nouvelles qu'éprouve un terrain dont la stratification a déjà été

dérangée peuvent avoir pour résultat de faire

terrain schisteux, tandis que je pense que ce même terrain constitue seulement une lisière très-étroite surie revers extérieur de chacune d'elles. Il résulte

glisser les couches suivant des fissures déjà faites, et non suivant la direction que la force agissante

imprimerait au terrain , s'il était vierge de tout soulèvement ; ces deux suppositions sont également admissibles , mais cependant la constance dans la direction des couches, nie fait

du peu d'épaisseur du terrain cambrien et de son contact immédiat avec le granite qu'il est complétement métamorphisé. Les caractères pour distin-

Pr!

Terrain cambrien sur les pentes d es mon-

tagnes

Noires

et des montagnes d'Arrée