Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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EXPÉRIENCES FAITES
ETC.
tenterait vainement d'opérer sur ces minerais par liquation du régule, comme oti opère sur le mi-
nerai ordinaire par liquation du sulfure (Idée première qui s'était présentée).
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RÉSULTATS PRINCIPAUX Des expériences faites dans le laboratoire de
arrive bien en essayant cette liquation du minerai , préalablement mêlé avec proportion
chimie de Marseille, pendant l'année 1837;
convenable de charbon ou de bois sec, que foxide d'antimoine se réduit; mais le régule ne se forme
Par M. DIDAY, Ingénieur des mines.
I
point en culot, ne se sépare point de sa gangue quartzeuse; en un mot la liquation n'a pas lieu. Par suite, il ne resterait de Mode de traitement applicable à l'oxide que la fonte directe du minerai lui-même ; et ce traitement, en effet, a donné avec flux noir 32 p. 0/0 de régule. Ce rendement est assez grand pour compenser les dépenses d'alcali , au cas oi on opérerait la fusion dans de simples creusets , comme dans la méthode ordinaire. Toutefois, il faut reconnaître que ce minerai oxidé (mine blanche), doit être estimé à une bien moindre .valeur que le sulfure (mine bleue), non,. seulement en raison des plus grandes difficultés de traitement; mais aussi en raison de sa moindre
richesse ; la transformation du sulfure en oxide n'ayant point eu lieu sans entraînement d'une
portion notable du minerai oxidé par l'agent oxidant. 90 Essai pour argent d'un nzispickel, provenant du canton d Ardes
La teneur a été trouvée de 5 gros 8 grains au quintal de sehlich.
1° Bois et charbons de bois.
Au mois d'avril 1837 on essaya, à l'usine de Velleron ( Vaucluse ), d'amener du bois à l'état de charbon roux par une carbonisation en meule.
L'expérience, bien que conduite un peu trop rapidement, donna cependant des résultats assez satisfaisants pour ne pas laisser de doute sur la possibilité d'arriver, avec un peu plus de soin et d'habitude, au but que l'on s'était proposé. Les deux tiers environ de la meule avaient été amenés à l'état de charbon roux, ou du moins à un état
très-voisin de celui que l'on désirait atteindre. Malheureusement la négligence de la personne chargée de tenir note des pesées n'a pas permis de connaître exactement le rendement du bois. Il sera donc nécessaire que ces essais soient recommencés, et ils pourront probabl ement l'être avant
la fin de l'année. En attendant, j'ai pensé qu'il serait intéressant de connaître la composition et le pouvoir calorifique des divers produits de cette opération , et j'ai réuni dans le tableau suivant les résultats des essais faits pour cet objet.