Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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OUTILS EMPLOYÉS
DANS LES TRAVAUX DE SONDAGE.
quement le passage, et tout le sable une fois entré remonte sans faire craindre un voyage inutile que les ouvriers appellent chou-blanc.
la tige est verticale, elle se loge dans son intérieur et s'y trouve retenue par les galets mobiles qui s'impriment dans l'épaisseur de la tige, et permettent une grande traction pour le retrait.
Arrache-sondes.
Cet outil se compose ° D'un emmanchement. a;
Caracole. Cloche taraudée. Cloche à galets.
a° De deux boulons et écrous b,b , servant à réunir les deux mâchoires de l'instrument à l'emmanchement 3° Des mâchoires de la cloche c,c; 40 D'un boulon et son écrou d, réunissant les ressorts d'acier à l'emmanchement ; 50 De ressorts e complétant la cloche 6° D'écrous et boulons/1', maintenant les galets; 7° De galets g,A, en acier fondu, mobiles, s'ouvrant pour laisser monter la tige dans l'intérieur
Caracole (fig. Lorsqu'une tige ou un outil. se casse au-dessus de l'épaulement de jonction, l'on descend une caracole, après s'être assuré par son journal et d'après la partie remontée, que la portion restée dans le sondage est d'un diamètre convenable pour se loger en a. Le retrait est facile et a généralement lieu du premier coup, surtout si le journal est bien tenu, et si l'on a eu soin de marquer chaque jour exactement la profondeur atteinte, la grosseur et la longeur de chaque tige. Cloche taraudée (fig. 12). Lorsqu'une tige s'est cassée comme ci-dessus, mais par suite de retenue soit dans le fond, soit dans les parois, et qu'il est nécessaire alors d'employer une très-grande force pour retirer la sonde, il faut se servir de la
de la cloche, et s'imprimant sur elle lorsque la cloche est enlevée, ce qui force la tige de suivre son mouvement ascensionnel.
Lorsqu'un outil se casse en conservant beau-
coup plus de hauteur que de diamètre, il est facile à retirer, parce qu'il reste droit ou peu
cloche taraudée, indiquée dans l'ouvrage de
M. Garnier, et représentée
fig.
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incliné; et que, dans ce dernier cas, une caracole ou un crochet le redressent assez facilement. Mais lorsque la rupture a lieu pour un trépan près' de la lame, pour une tarière ouverte à la partie où son évasement commence, pour une tarière américaine vers le haut de la spirale, l'accident peut devenir grave s'il n'est pas réparé en quelques heures, parce que chaque tentative infructueuse ne peut que coucher l'outil de plus en plus; et comme il ne donne pas de prise, il devient bientôt très-difficile à redresser. Dans le cas où l'on n'y parviendrait pas, il faudrait essayer de loger l'outil dans lés parois latérales du son-
12. Seulement,
pour ne pas faire de voyage inutile et éviter
qu'elle ne passe à côté de la tige brisée au lieu de la coiffer, on l'arme d'un gobelet renversé, que l'on fixe au moyen de trois fortes vis. Cet arrache-sonde doit encore être préféré dans le cas où la rupture a lieu au-dessous de l'épaulement : l'emploi de la caracole aurait alors de graves inconvénients.
Cloche à galets (fig. 13). Lorsqu'une tige est cassée au-dessous de l'épaulement, cet outil est d'une grande utilité. Il suffit de le descendre ; Si
wil