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TERRAINS DE TRANSITION

DE L'OUEST DE LA FRANCE.

la rade de Brest sont dans cette position ; ils cor-

et même de porphyre feldspathique ; dans ces derniers galets on reconnaît fréquemment des

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respondent au calcaire inférieur du terrain si-

Porphyre intercalé dans le schiste.

-

lurien. 5° La galerie traverse ensuite une espèce de porphyre d'un blanc verdâtre, dont la couleur et la texture varie ; souvent ce porphyre est terreux; il se présente alors sous l'aspect d'une masse argileuse blanche , analogue à l'el van décomposé qui forme desfilons si puissants dans le terrain de transition du Cornouailles. Malgré la régularité de la stratification, je présume que.cette roche est postérieure au terrain, et qu'elle appartient au porphyre quartzifère,dont on rencontre des filons aux envi-

cristaux blancs terreux ayant la forme du feldspath; la présence de ces cristaux me fait penser que ces galets ne sont pas de même nature que les porphyres quartzifères auxquels j'ai rapporté la roche n 5 : ils proviennent plutôt de la destruction de certains porphyres, liés aux granites anciens. Ces galets sont de toutes grosseurs , quelquefois leur

grand diamètre a plus d'un pied de longueur ; d'autres fois, au contraire, ils sont au plus gros

rons même cf Huel t.),-oât ; l'impossibilité d'observer

- ces porphyres au dehors de la mine, m'empêche d'avoir une opinion positive à leur égard; maiscette roche, ainsi que celle sous le n°8 ne sont pas habituelles au terrain de transition, tandis qu'elles ont

au contraire tous les caractères de roches ignées introduites postérieurement. Ce porphyre n° 5,

très - dur quand on l'exploite, devient friable par une exposition prolongée à l'air, ce qui oblige de boiser solidement les parties de galerie

pratiquées dans cette roche; elle contient une grande quantité de pyrites blanches qui activent

peut- être beaucoup, par leur décomposition, l'altération et l'effleurissement que cette roche éprouve dans les travaux. 60 En contact avec le porphyre précédent, trouve une couche énorme de poudingue, qui, à la galerie dite du quatrième niveau, a jusqu'à 8o mètres de puissance. Ce poudingue, composé de ga-

lets de grès analogue à celui qui forme les premières couches du terrain silurien , contient en outre des galets de schiste, de grauwacke schis-

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comme un pois , mais ils sont toujours visibles; les galets de grès sont ordinairement les plus gros, les schistes constituent les plus petits. La pâte de ce poudingue, ordinairement blanche, est fort analogue à celle du porphyre décomposé n° 5; elle pourrait aussi être due à de l'argile produite par la trituration du schiste : dans quelques, parties de la couche, les galets sont peu abondants, le poudingue passe alors à une roche homogène terreuse. Ce poudingue se retrouve au jour aux environs de la mine, et je crois clans plusieurs autres points. Le poudingue est recouvert par une suc- Poudingue au cession de couches de schistes divers , de grau- milieu des schiswad(es schisteuses et de grès gris ; ces roches , t". toutes fortement colorées en noir et très-pyriteuses , sont en général assez tendres et passent de l'une à l'autre par degrés insensibles. Ce système

de couches correspond à l'assise anthraxifère qui recouvre la partie supérieure du terrain silurien. C'est dans ces couches schisteuses qu'on trouve à Huelgoât quelques empreintes végétales peu nettes, mais cependant fort analogues à certaines que j'ai .recueillies à la Haye-Longue, près d'Angers. Dans