Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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RÉLTER HYDRAULIQUE
A UNE SEULE SOUPAPE.
horizontale, ce qui augmente la sûreté de la fermeture. Cette eau qui monte est poussée en arrière par la colonne en mouvement qui la
tuyau d'ascension, ce qui en reste tend à revenir vers la source; la hauteur du versement dépend de la quantité de force vive déjà emmagasinée avant que la soupape d'arrêt fût fermée. Si la colonne horizontale est d'une assez grande longueur,
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force à continuer à s'élever, malgré son peu de vitesse. La force vive de la colonne horizontale contribue donc à tenir la soupape fermée conjointement avec la pression quelconque du réservoir jusqu'à ce que le mouvement ascensionnel soit fini.
Le carré de la vitesse dans chacun des deux tuyaux en communication est en raison inverse de la quatrième puissance des diamètres, à chaque instant, depuis que la soupape est fermée. La somme des pressions hydrauliques et hydrostatiques, nécessaire pour produire l'accroissement sera détermide vitesse sans variation née à chaque instant par labrusque' valeur de cet accroissement qui se trouve être considérable pour une certaine variation dans les diamètres. On peut même établir une équation entre le rappôrt de ces diamètres et le poids de la soupape, afin d'être sûr d'avoir la pression suffisante. Ce n'est pas d'ailleurs seulement à l'extrémité dont il s'agit que l'action de cette pression hydraulique se fait sentir. Elle provient du mouvement de toute la. colonne horizontale, dont chaque tranche éprouve
une action et une réaction, niais sans rien de
brusque. 1E1 est donc naturel de penser que cette pression hydraulique augmente pou r chaque point
de A en 0 avec la fraction de la longueur considérée du réservoir au coude. La soupape pourrait donc, à la rigueur, être à quelque distance du tuyau d'ascension quoique l'on doive la mettre le plus près possible de ce tuyau. Quand l'eau a Cessé de verser par le sommet du
Ut,
la pression qui tient la soupape fermée diffère peu pendant l'oscillation rétrograde , à cause de l'inertie de cette colonne, de la pression due à la hauteur de l'eau dans le tuyau d'ascension à chaque instant que l'on considère. Je nie. suis assuré de ce principe, soit an moyen d'un manomètre, soit au moyen d'un jet d'eati: oscillant dans l'air libre. Pour que la soupape d'arrêt retombe ,'-'conitne dans lelélier de Montgolfier, .itest dcine'pilident de disposer les choses de manière quéla Ciileinfie descende dans le tuyau d'ascension au moins
niveau de la soupape. Il suffit d'enimagaSitier assez de force -Vive dans le corps du .bélier4Vian't
l'époque où la soupape se ferme, pour H coè produit de l'eau qui reste au-dessus du niveati'dé la source après le versement, par la hauteur de sou centre de gravité au-dessus du Même nivéaii, soit suffisant pour cela d'après le principe deld colonne oscillante. Par exemple, si le diamètf6 du tuyau vertical est constant, il faut versé l'eau au-dessus du double de la hauteur de chute. Il est entendu que toutes les extrémités sont évasées afin que l'on puisse sans inconvénient négliger les vitesses d'entrée et de sortie. Ces vitesses seront d'ailleurs peu de chose, puisque la colonne horizon-
tale est supposée d'une ceftaine longueur cette longueur diminuant les vitesses comme danS tous les siphons oscillants. Je veux dire qu'on pourra négliger relativement à la hauteur de la chute les