Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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453' produit dans un tuyau indéfiniMent prolongé. L'effet utile n'est donc pas o,75 , mais I x --o,67, le déchet portant sur les -73, enViron produit total. J'augmente cet effet utile, comin'e je l'ai dit, en ,UNE SEULE' sOteiPÉ.
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DÉLIER HYDRAULIQUE
dans un siphon do trois pouces de diamètre. J'ai fait voir que les amplitudes de ces oscillations étaient à peu près les mêmes que si la seule résistance passive eût été le frottement proportionnel aux. quarrés des vitesses, et que son coefficient eût été égal à celui du mouvement permanent. Dans cette hypothèse, la longueur de la colonne horizontale n'augmenterait pas le travail en frottement à chaque oscillation, parce que l'augmentation de longueur frottante serait compensée par la diminution des quarrés des vitesses. Le frottement se trouverait être à chaque instant proportionnel à la force vive. Cette expérience va être
très-commode pour donner une idée de l'effet utile du bélier univalve. La perte de travailrésultan t de l'ensemble des deux premières oscillations était environ du travail théorique, l'amplitude
de chaque oscillation étant d'un peu moins de
deux pieds. Sue tuyau avait eu dix-huit pouces de
diamètre comme une des grandes conduites de Couplet, l'amplitude aurait pu être de douze pieds,
sans que le rapport de la perte de travail au
travail théorique fût plus grand. Il aurait même pu être beaucoup moindre, à cause des raisons que
j'ai rapportées dans le mémoire dont il s'agit. Il semblerait d'après cela que l'effet utile du bélier univalve pour des dimensions de ce genre serait de o,75 , même abstraction faite du rétrécissement du tuyau d'ascension. Eu effet, si le travail moteur est moitié moindre dans un siphon dont une des branches est très-large, le travail résistant est aussi moitié moindre. Mais je ne reçois pas toute l'eau soulevée au-dessus du niyeaulki . Le produit de ce qui en reste dans le tuyau,
par lahauteur de son centre de gravité au-dessus de ce niveau de la source, est le quart du même
rétrécissant le tuyau d' ascensionçrCiii- je le coii=;. serve le même pour des hauteurs plus sra ndes , rétrécissant de plus en plus, si cela est nécessaire, la partie supérieure, jusqu'à ce qu'elle s'évase pour
le versement. Ce que je viens de dire n'est sans doute qu'utl. aperçu, mais on voit comment la machine pourra' servir pour des amplitudes moindres que la hair teur dii sas de Bousingue. Il faudrait cependant avoir égard, dans le cas d'un sas que l'on viderait; à la baisse graduelle de l'eau. En effet, plus motrice baisse, plus il faut que la pression, et par suite les résistances passives, parcourent de chemin pour qu'une quantité donnée de force vive soit emmagasinée. Mais si l'effet utile diminue avec la hauteur de l'eau , l'importance de l'effet théorique diminue aussi avec la même hauteur.
Dans ce cas il est indispensable d'enfoncer l'extrémité du tuyau de conduite au-dessous du niveau des basses eaux, de manière à former un espèce de siphon renversé. En effet plus le niveau baisse dans le sas, plus la hauteur du point V au-
dessus de ce niveau est grande. L'amplitude de l'oscillation rétrograde augmente aussi, à moins qu'on ne pût varier les hauteurs de versement au
moyen de la vanne cylindrique décrite par T redgold (Traité des machines a vapeur, p. 357).
On conçoit, d'après ce qui a été dit et d'après la nature des mouvements dans un tuyau qui ne coulerait pas plein , combien il est utile que la colonne descende aussi verticalementquepossible.