Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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BÉLIER HYDE AT.:LIQUE
EXPLICATION DE LA PLANCHE
Cette planche doit être considérée comme étant simplement un moyen de représenter
ce qu'il y a d'essentiel dans le principe dut, lier It7lit.,alve. Il est entendu qu'on fait absti:à.e: tion des dispositions secondaires , dont l'expérience seule peut indiquer le degré d'utilité. Se dirai, pour en donner un exemple., qu'il semblerait rationnel de garnir d'une sorte de poupe la soupape de la figure 5, afin de diminuer la contraction de la veine à la sortie de l'eau par cette soupape, si cela ne compliquait pas d'une manière inconnue les mouvements de l'eau dans le coude à l'époque où elle sera fermée.
La figure I représente le bélier univalve avec son système de fermeture. Le rapport du diamètre du tuyau d'ascension au diamètre du tuyau de conduite est déterminé d'après le poids de la soupape. Mais pour établir une équation rigoureuse entre ce rapport et ce poids, il faut connaître
chaque hauteur de chute donnée et chaque longueur donnée de tuyau de conduite, d'après ce qui a été dit dans le mémoire. Ainsi, quand même le dessin serait exact, il ne présenterait rien d'absolu sous ce rapport.
La figure 2 représente la soupape garnie
'd'une sorte de proue afin de diminuer, comme 'je l'ai expliqué , le choc de la soupape sur son siége. On n'a point représenté les guides, et d'ailleurs l'expérience seule peut indiquer dans
A UNE SEULE SOUPAPE.
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chaque circonstance la forme la meilleure pour diminuer ce choc, jusqu'à un certain point, dans la pratique, sans trop nuire à l'écoulement. La figure 3 représente un ajutage divergent dont la forme rigoureuse et les dimensions ne peuvent être indiquées par le calcul. II est représenté.preSque vertical, afin que l'air soit tout naturellement chassé par la colonne ascendante. Celle-ci, après l'avoir rempli, achève de remplir
un petit vase dont les bords sont un peu plus élevés que la section extrême horizontale de cet ajutage, afin que l'écoulement du liquide se fasse dans un milieu de même nature que ce liquide iii-même.
La figure 4 représente un bélier univalve parabole oscillante. On sait par -les expériences de Mariotte que, pour des hauteurs analogues Zi celles que je considère, la résistance de l'air ne, diminue que de petites quantités la hauteur théorique des jets d'eau ordinaires. Mais il n'est peutêtre pas inutile de prévenir, qu'abstraction faite de toute résistance passive, si le jet dans fair libre était très-incliné , il ne monterait pas aussi haut qu'un jet vertical. En effet , s'il en était ainsi , il resterait
une composante horizontale de la vitesse qui se
trouverait être un effet sans cause. C'est pour cela que le tuyau d'ascension monte plus haut que le jet d'eau oscillant, même abstraction faite de tout autre considération. Il ne flua pas d'ailleurs s'arrêter aux angles tels qu'ils sont dessinés ils dépendent de diverses considérations. Il ne faut pas non plus s'arrêter au mode de prise d'eau du jet sur le tuyau d'ascension , parce que c'est une