Annales des Mines (1838, série 3, volume 14)
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MOUVEMENT DE L'EAU, ETC. 464 échelle triple de celles de Bossut et de Du Buat
quant aux dimensions des tuyaux. J'étais dans des circonstances défavorables , parce qu'étant
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i.io
pressé par la saison, j'avais négligé de détruire diverses causes de perte de force vive.. Mais le ré-
SLIP les fontes blanches miroitantes , dites ,fontes blanches du Rhin
sultat est trop décisif pour n'être pas du moins
( Extrait du Handbuch der .Eisenhiiitènkunde , et. de Bergbau und Hüttënwesen de M. Karsten.)
énoncé , quoique j'espère obtenir des résultats un
peu plus avantageux.. J'ai encore retrouvé ce fait que , pour des vitesses oit le terme de l'expression
du frottement , proportionnel aux carrés des vitesses, ne semblait point devoir suffire pour expliquer le déchet , il suffisait et au delà. Or j'ai été à même de constater que c'est bien d'une diminution de ce terme que cela dépend, et non de l'absence des autres termes de l'expression de la
résistance. Ces termes reparaissent dans les vi-
tesses moindres, mais ce qu'il y a de décisif, c'est qu'ils reparaissent pour des vitesses plus
grandes dans le cas où la course de l'oscillation est assez grande. Ainsi ils n'ont disparu à aucune époque, niais ils étaient compensés par la diminution du terme proportionnel aux carrés des vitesses, dans le cas où ils n'étaient pas trop grands,
et où conformément à M071 principe, la course
de l'oscillation n'était pas trop grande dans la longue conduite horizontale. l'entrée du tube dans le cas oit il y a une colonne en repos au moment du départ et dans le cas où il n'y en a guère
plus que si le mouvement était uniforme. Cependant, comme il est assez évident à priori qu'à la naissance du mouvement , les déviations de filets sont moindres que
dans un mouvement parvenu à l'uniformité, j'ai cru pouvoir décrire ce fait comme une expression nouvelle de cette
loi. Quant à la méthode d'expérience , je ne m'y arrête point ici, elle consiste principalement à boucher avec la main le sommet des tubes avant de les enfoncer dans un réservoir à niveau constant , et à les déboucher ensuite rapidement au bout d'un certain temps.
Par M. VOLTZ.
s
Nature physique des fontes miroitantes.
Les fontes blanches, employées à la fabrication
de l'acier naturel, venant du pays de Siegen (Prusse rhénane ) et portant dans le commerce
le nom de fontes blanches du Rhin, sont de
deux sortes jO les fontes miroitantes , 2° les fontes rayonnées. Les fourneaux qui les produi-
sent donnent en outre des fontes grises et des fontes blanches grenues ou compactes.
La fonte blanche miroitante de la Prusse rhénane est massive, sans cavernosités, et d'un blanc d'étain brillant, fréquemment irisé; elle est composée de grandes lames bien prononcées, dont les deux faces ne sont pas exactement parallèles ; la texture de la masse de chacune de ces lames est compacte, sans clivage, on y voit bien quelque-
fois de petites lamelles transversales , isolées
assez brillantes; niais ce ne sont pas des clivages. Ces lames sont disposées en groupes, dans
lesquels elles divergent légèrement ; elles sont placées transversalementà l'épaisseur des gueuses
et un peu obliquement à leurs surfaces supérieure et inférieure; leurs dimensions sont de 30