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dernières, elles ne conviennent plus à la fabrica-

cate de fer en proportion notable, formant des

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tion de l'acier naturel. Dans ces trois contrées les minerais sont très-

fusibles, mais moins dans les deux premières de ces contrées que dans la Styrie et clans la Carinthie ; il parait que dans ces derniers pays ils sont riches en manganèse et dépourvus de soufre, de phosphore , et d'autres substances nuisibles, ce

qui n'est pas le cas des minerais de la HauteMarne. Les minerais employés, dans la Prusse rhénane , à la fabrication des fontes miroitantes, sont également moins purs ; ils sont toujours plus ou :moins mélangés de minerai de cuivre sulfureux , antimoniferes et arsénifères , et les fontes blanches caverneuses de cette contrée ont une teneur notable en soufre , tandis que le contenu en substances nuisibles au fer et à l'acier doit être presque nul dans les minerais de la Styrie et de la Carinthie, puisque les fontes caverneuses de ces contrées donnent encore un fer de première qualité, bien qu'elles ne s'obtiennent que lorsque les fourneaux ne sont plus en bonne allure. Les

grains °ontiques très-riches en fer, et agglomérés par une faible proportion d'une gangue argileuse. On n'y- ajoute que peu ou point de fondant (castine ou sable siliceux, dit Erbue ); ils rendent jusqu'à 45 p. o/o de fonte, avec une consommation de 5'me.,5o , ou 1.100 kil. au Loo° kil, de fonte blanche, et de 6m.',27 OU 1.250 kil, pour la

fonte grise. Il paraît que ce sont l'alumine et la chaux qui remplacent ici le manganèse, pour donner la fusibilité convenable au laitier, aussi contiennent-ils jusqu'à 25 p. o/o de chacune de ces deux substances. La fonte de cette contrée n'est jamais miroitante, et les fontes blanches deviennent truitées ou grises dès que l'on diminue la charge en mine , sans prendre dans le passage

la texture lamellaire. En outre , ces minerais sont toujours un peu phosphoreux. Il est bien probable que dans les contrées où mil'on peut se procurer, à un prix modéré , nerai de manganèse et du minerai de fer hydraté ou carbonaté, riche ou non réfractaire, et exempts

de substances nuisibles , on pourrait fabriquer

minerais de la Prusse rhénane paraissent être moins fusibles que ceux de la Styrie, de la Carinthie et de l'arrondissement de Wassy, puisque les fourneaux ne sont plus en bonne allure dès qu'il se produit des fontes grenues, et que celles-ci sont ordinairement caverneuses dans là Prusse rhénane , tandis que dans les trois autres contrées les fourneaux sont alors en bonne allure encore. Les minerais de l'arrondissement de Wassy ne sont pas manganésifères, leur grande fusibilité et leur facile réduction paraît provenir de ce que ce sont des hydroxides de fer et d'alumine, sans sili-

avec avantage des minerais artificiels propres à la production d'une fonte donnant par l'affinage un acier naturel de très-bonne qualité. A cet effet on mélangerait ensemble , dans des proportions -

convenables, les minerais de fer bien lavés et

ceux de manganèse avec la castine ou l'argile nécessaires à produire un laitier très-fusible, et l'on bocarderait le mélange à sec. Les produits du hocardage seraient humectés et pétris, ainsi que le propose M. Berthier, avec du fraisil ou de la sciure .-de bois, et découpés en briquettes, pour être séchés ensuite, ou, ce qui serait mieux encore, gril-